Workshop de Pauline Delwaulle

Extrait de Plus ou moins l’estran, Pauline Delwaulle & Sébastien Cabour (2021)

Après avoir présenté son travail et ses récents projets en lien avec la cartographie et les gps, Pauline Delwaulle a présenté brièvement les oeuvres cartographiques de quelques artistes.

Puis, les étudiants de Polytech’Lille et de l’Esä ont été invités à travailler autour de la trace gps, du pistage et de la création de carte.

En s’inspirant des  traces gps d’animaux, des narrations et des graphismes qu’elles proposent, Pauline Delwaulle a invité les étudiants à inventer des récits en faisant se rencontrer des traces, en rejouant des parcours. L’idée était d’utiliser les gps comme des outils de dessin, mais également comme des vecteurs narratifs.

Munis d’une application de tracking gps ( GPS Logger – BasicAirData pour Android et My Tracks pour Apple), les étudiants ont conçu un parcours à partir d’une fiction et ont récupéré leurs traces gps. Ces traces deviennent des chorégraphies en s’appuyant sur une fiction : par exemple, un facteur faisant sa livraison, un chat alternant paresse et chasse, une meute de loup se déplaçant, un chien pendant sa promenade quotidienne s’arrêtant à chaque arbre ou coin de rue ou mobilier urbain marquant, un pigeon, une parade amoureuse, une rencontre historique, etc .

Ces trajets doivent former une petite narration qui peut prendre forme sur un fond de carte réelle ou fictionnelle. Ce workshop fut donc l’occasion de faire réfléchir les étudiants à imaginer un travail de dessin dans l’espace extérieur mais aussi sur papier ou numérique.

Les différents dessins de traces ont été présentés à la fin de la séance par chaque binôme montrant ainsi les imaginaires cartographiques des alentours de l’Esä.

Module de Co-création Arts et Sciences, Polytech’Lille-Esä

Rappel : exposition des travaux plastiques : 12 au 20 mai

Vernissage le 12/05/21 / Galerie Commune.

http://galeriecommune.com/

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Lundi 17 janvier (9h00- 18h00) – à ÉSÄ

9h00 : Accueil. introduction au programme de recherche PRIST et au Module par Nathalie Stefanov, Stéphane Cabée et Christophe Chaillou

10h30 : Visite de l’ESÄ

11h00 : Constitution des binômes et définition des sujets

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13h45 – 18h00 : l’après-midi sera consacrée à une première activité Art/sciences par binôme encadré par Pauline Delwaulle. https://cargocollective.com/paulinedelwaulle

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Le reste de la semaine se déroulera à Polytech, au Fabricarium de Polytech’Lille ou dans d’autres salles en fonction des besoins.

Mardi 18 janvier : Discussion et préparation du programme de travail et des objectifs que chaque binôme souhaite atteindre durant la semaine. Stéphane Cabée et moi validerons les sujets au fil de la journée

Mercredi 19 janvier : Réalisation du programme. Présence de Stéphane Cabée / Christophe Chaillou.

Jeudi 20 janvier : Réalisation du programme. Présence de Stéphane Cabée, Nathalie Stefanov / Christophe Chaillou. Début de la rédaction du mémoire.

Vendredi 17 janvier 

matin : Finalisation du mémoire.

Après-midi :  Evaluation du Module par les enseignants de Polytech et de l’ÉSÄ. En présence de Christophe Chaillou, Nathalie Stefanov et Stéphane Cabée.

Laura Colmenares Guerra /Adopt a river

https://ulara.org/

18 – 19 novembre 2021 / Esä

Le workshop Adopt a river a eu pour objectif de sensibiliser les étudiants au concept de connectivité au paysage. L’artiste a mené les étudiant.e.s à développer une zone imaginaire pensée comme un écosystème avec lequel ils ressentaient une connexion personnelle, en explorant le sentiment intime que certaines régions précises de la Terre leur évoquaient. Dans ce cadre, ils ont travaillé à formuler des possibilités d’imaginer une future re-connectivité entre les différents biomes naturels.


Pendant ces deux jours, à partir d’images issues de Google Earth par exemple, ils ont travaillé avec différentes techniques de création de terrain grâce au logiciel Blender et notamment grâce à l’outil A.N.T Landscape pour générer des paysages.

Documentation visuelle du workshop, animé par Laura Colmenares Guerra auprès des étudiant.e.s Prist, salle Informatique, Esä, Site de Tourcoing

Présentation de l’artiste

Artiste visuelle colombienne résidant à Bruxelles, Laura Colmenares Guerra explore le potentiel de divers médias. Vidéo, photographie, 3D, matte painting et compositing, ses principaux axes de travail sont l’installation, la sculpture, le film et la performance.


Elle propose des environnements qui abordent la question de la perception du corps, en lien aux politiques du paysage et à la construction des concepts de nature et de naturel. Dans le domaine de l’installation, Laura a développé des oeuvres utilisant des dispositifs interactifs afin de créer une expérience immersive pour le spectateur.

Laura Colmenares Guerra RÍOS // CHAPTER II, Installation Artworks
Laura Colmenares Guerra RÍOS // CHAPTER II, Installation Artworks

LAGUNAS from Laura Colmenares Guerra on Vimeo.

SCALAB, Sciences Cognitives et Affectives de l’Université de Lille

14/10/2022

Les étudiants inscrits au programme Prist ont procédé à une première visite de laboratoire, celui du SCALab, Laboratoire de Sciences Cognitives et Affectives de l’Université de Lille

Ce laboratoire développe « un programme de recherche sur la cognition, les émotions et les croyances ». Une partie de ses équipements est située sur le site de la Plaine Images à Tourcoing, au sein du bâtiment Imaginarium. L’équipe Prist a été accueillie par le chercheur Laurent Sparrow et la doctorante Raphaëlle Radenne.

En complément, nous avons visité le superbe TORE (The Open Reality Expérience), un espace de réalité virtuelle !

Peut être une image de 1 personne et intérieur
Annaëlle Ostreich, accompagnée de la chercheuse Raphaëlle Ravenne, effectue un test oculométrique
Peut être une image de 1 personne et intérieur
Découverte de l’écran tactile géant
Peut être une image de écran
Aucune description de photo disponible.
Julie Everaert, en immersion dans le TORE
Aucune description de photo disponible.
Aucune description de photo disponible.
Le TORE vu du côté des projecteurs

Présentation du programme 2021-2022

DÉ-RÉALITÉ – DES RÉALITÉS

Nourri par un ensemble de conférences, de visites de laboratoire et de workshops, PRIST propose de mettre à l’épreuve de l’expérimentation individuelle et collective les principales notions qui se trouvent mises en jeu dans l’exploration critique de la réalité plurielle où nous vivons.


Nous convoquerons diverses réalités qui s’imbriquent dans le réel factuel. Elles peuvent être qualifiées de « fictionnelles », de « virtuelles » ou de « projetées » mais encore définies comme relevant de l’imaginaire ; elles peuvent dépendre de technologies très récentes (AR, VR, RM, XR), comme de techniques culturellement et historiquement
situées. Quelles transformations ces réalités plurielles opèrent-elles sur notre imaginaire ?

Pour suivre le calendrier des activités de recherche, c’est ici

Pour les réalisations plastiques des étudiant.e.s artistes, c’est ici

Pour l’exposition, c’est ici

Le catalogue à paraître en septembre 2022

@ TORE / Imaginarium /Plaine Images / Tourcoing, https://www.youtube.com/watch?v=hwnBgif1gHo&t=101s 

L’EXPOSITION

Kairui Yao

L’éternité et une seconde 
 
Performance, Vidéo, Poème sur papier (noir sur noir), 10 min, 2021
 
 
L’installation se compose d’une projection et d’une pile de feuilles A4 de couleur noire sur lequel est écrit une phrase. Sur la projection, le spectateur observe deux visages, l’un avec les yeux ouverts, l’autre avec les yeux fermés. Ce dernier évoque ici le symbole de l’immoralité. Il s’agit d’une conservation silencieuse à laquelle s’ajoute une voix off qui traite de la question des technologies de numérisation du cerveau à l’échelle manométrique, qui permettra à terme : “le transfert graduel de notre personnalité et de nos compétences vers une partie synthétique de notre intelligence.” Nous vivrons de plus en plus dans le monde virtuel qui deviendra impossible à distinguer de l’univers que nous appelons « réalité ». 
 
Cette pièce questionne le futur statut des consciences numériques immortelles. Si nous pouvions devenir des cyborgs, quelles seraient les conséquences pour nous-mêmes et pour notre monde ? Un futur utopique ou la fin de notre humanité ?
Lu Yanping

La lumière de la vie, Ruban adhésif, bandage, capteur, 2021

Il s’agit d’une silhouette de petite taille entourée de rubans blancs qui réagit aux spectateurs en émettant de la lumière et du son.  Quand un humain s’approche,  la lumière clignote ; quand il s’éloigne, le son émet différentes fréquences.
 
Ce travail questionne le déséquilibre entre l’homme et les technologies. Cette silhouette renvoie au devenir de l’humanité, à son besoin constant d’énergie et d’échanges virtuels pour le soutenir, telle une lampe qui s’éteint faute d’avoir reçu les ressources nécessaires. Dépendants de la communication virtuelle, nous avons peur de communiquer directement. 
Cette pièce a été réalisée avec l’aide de Adrien Descamps dans le cadre du module de Co-création, Polytech’Lille / Esä ». Elle a aussi reçu l’aide de Stéphane Cabée et de Nathalie Stefanov.

Quelques-unes des vues préparatoires à la mise en espace

Julie EVERAERT, Panellus-Stipticus, Installation
Pétigny, Hugo, IR
Laura Elias Soler, Vue microscopique
VASE Nina – Of flesh and pixels
Annaëlle Oestreich, Anemo Installation, ventilateurs
Blanche Taddei Prototype
Yanping Lu
Alexandre Kieber
Johanna Level
Alexis Bens, GALEA, installation vidéo, vue 3

Session VR: Oculus + Blender + Unity + IIvimat

Sous la direction de Stéphane Cabée

Le 10/02/2021, Séance de travail avec les étudiants de l’esä et de Polytech’Lille sur l’interaction en Réalité Virtuelle (RV) et l’intégration de modèle 3D et d’animations dans Unity

Les étudiants en art ont pris en main les Oculus Quest 2 et ont découvert plusieurs environnements de RV dont une reconstitution de l’œuvre de Jonathan Paquet, À l’heure de la sieste, produite en 2019 par le Fresnoy-Studio national des arts contemporains.

Les étudiants de Polytech ont présenté leurs récentes recherches sur la prochaine version de IIViMat, logiciel développé dans le cadre du programme MAVII, qui exploite la reconnaissance des gestes et du corps pour l’interaction avec les environnements simulés.

Cette rencontre, riche en échanges, a permis d’évoquer de futures collaborations entre les étudiants et les projets esquissés se poursuivront dans les mois qui viennent.
Les compétences en modélisation et le sens esthétique des étudiants en art a séduit les jeunes ingénieurs et l’expertise en programmation des étudiants de Polytech’Lille a susciter de nouvelles perspectives de travail chez les jeunes artistes.

À suivre…