CHORÉOMORPHISMES Une conférence d’Olivier Perriquet, invité par Esa Npdc Dunkerque-Tourcoing dans le cadre du programme de recherche Images, sciences et technologies. Jeudi 15 novembre 2018 14h – 16h Salle de culture générale, esä 36 bis rue des Ursulines, 59200 Tourcoing
Le film et le montage de la conférence ont été réalisés par Thibault Barois, stagiaire sur le programme Prist.
Olivier Perriquet est un artiste visuel dont le travail traverse différents champs, tels que le cinéma expérimental et élargi, la vidéo, les nouveaux médias, le spectacle vivant ou l’installation, se référant souvent de façon implicite au langage et à l’imaginaire scientifiques. Avec une affinité particulière pour l’optique et les machines de vision, il expérimente depuis environ quinze ans le cinéma en live et l’installation à l’aide de systèmes de capture et de projection conçus spécifiquement, déployant un imaginaire qui cherche à être hors du temps, où apparaissent souvent des images archaïques ou faisant référence à l’enfance. Diplômé du Fresnoy-Studio National, parallèlement à un cursus en science, il est actuellement chargé de la recherche au Fresnoy et enseignant à l’école média/art de Chalon-sur-Saône.
Olivier Perriquet lors de sa conférence. @Thibault Barois
Le Laboratoire d’Optique Atmosphérique est une Unité Mixte de Recherche du CNRS et de l’Université de Lille, spécialisée dans l’étude des nuages, des aérosols, de leurs précurseurs et de leurs impacts environnementaux (climat, pollution).
L’esä, le Learning Center de Dunkerque et le Labex CaPPA organisent la journée d’étude « Pollinisation ».
Avec :
Nicolas Visez (maître de conférence au PC2A Physicochimie des processus de Combustion et de l’Atmosphère, Université de Lille) –
Marie Choël (maître de conférence au LASIR Laboratoire de Spectrochimie Infrarouge et Raman, Université de Lille)
Olivier Schefer (Professeur des universités en esthétique à Paris 1-Panthéon Sorbonne, membre de l’Institut ACTE)
Nicolas Visez et Marie Choël traiteront de cette particule spécifique qu’est le pollen dans l’atmosphère alors qu’Olivier Schefer, Professeur d’esthétique à Paris 1 traitera de Novalis , ce romantique allemand qui a réuni ses pensées sous le titres « Grains de pollens ».
Présentation
« L’atmosphère que nous respirons est à la fois le lieu et le médium d’un brassage planétaire. Il véhicule à travers le monde quantités de particules de provenances diverses : quand certaines, comme les sables, les sels marins et les pollens, sont naturelles, d’autres sont d’origines urbaines ou industrielles : ce sont des polluants. Les agences de surveillance en font le comptage ; mais quels sont les protocoles et les instruments qui permettent aux scientifiques de les identifier, à dessein d’en mesurer les impacts sanitaires ? Peut-on, à cet égard, établir un lien entre la hausse de la pollution de l’air et l’augmentation des cas d’allergie aux pollens, en observant que les polluants particulaires et gazeux altèrent la composition physico-chimique de ces derniers ? Voilà de quoi viendront nous entretenir deux scientifiques, en s’appuyant sur des images microscopiques d’une troublante beauté. Un philosophe de l’esthétique les rejoindra, pour méditer en quoi les effets de dissémination et de contamination propres au grain de pollen peuvent inspirer une manière de penser et de créer. »
Programmation
Marie Choël : La pollution atmosphérique : belle et mortelle ?
Son intervention sera centrée sur la pollution particulaire. Les particules atmosphériques proviennent de nombreuses sources (industrielles, urbaines mais aussi naturelles) ce qui leur confèrent des différences importantes dans leurs compositions chimiques et leurs tailles. Ces caractéristiques influencent particulièrement leurs effets sanitaires. Cette présentation sera l’occasion d’interroger les valeurs réglementaires de mesure de la pollution atmosphérique et également de découvrir des images saisissantes de microscopie électronique.
Nicolas Visez : Le pollen est-il un polluant atmosphérique ?
Son intervention portera sur les facteurs environnementaux et l’évolution des modes de vie que l’on suppose impliqués dans l’augmentation de la prévalence de l’allergie pollinique ces dernières décennies. Des exemples concrets de modifications des propriétés biologiques, physiques et chimiques des pollens par la pollution atmosphérique seront décrits.
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Retour en images sur la conférence « Pollens et polluants » qui s’est tenue au Learning Center – Ville durable de Dunkerque le mardi 23 octobre 2018.
Cet événement s’inscrit dans un cycle de conférences mené par l’Esä dans le cadre du programme de recherche Images, sciences et technologies. Cette année, les acteurs du programme se confrontent à l’étude de l’atmosphère et tentent à travers lui de comprendre les mécanismes de l’anthropocène.
Nous tenons à remercier Marie Choël, Olivier Schefer et Nicolas Visez qui ont partagé, lors de cette conférence, le fruit de leurs recherches avec les étudiants. Mise en oeuvre : Nathalie Stefanov et Cyril Crignon crédit photo : Juliette Gadenne
Nous remercions le Learning Center Ville durable de la Halle aux sucres, et en particulier Christine Masson, qui en assure la coordination scientifique, Caroline Vyve, secrétaire et, bien sûr, Marnix Bonnike, son directeur.
Les collaborations entre artistes et ingénieurs tendent aujourd’hui à s’accélérer. Ce module permet d’en faire l’expérience, en faisant travailler les étudiants ingénieurs de Polytech’Lille avec les étudiants artistes de L’école supérieure d’art du Nord-pas-de-Calais (ÉSÄ). Le module comprend une initiation à l’histoire des oeuvres situées à l’interface des arts et des sciences. Il se poursuit par la rencontre avec un artiste contemporain, Dewi Brunet, dont les oeuvres complexes, dotées de formes et matériaux innovants, sollicitent les compétences en ingénierie, transformant l’ingénieur en co-créateur de l’oeuvre. Enfin, le module amène l’étudiant ingénieur à répondre aux questions et besoins que se posent dix étudiants en art au sujet de leur installation artistique et à inventer des solutions innovantes en dialogue avec ces jeunes artistes dont les oeuvres seront présentées du 28 février au 15 mars février 2019 à la Galerie Commune (ÉSÄ Tourcoing).
Ce module s’inscrit dans le parcours Prist art & science qui interroge cette année le réchauffement climatique par une approche artistique et scientifique, en partenariat avec le labex CaPPA.
Porteurs du projet : Polytech’Lille : Christophe Chaillou – Rodolphe Astori
ÉSÄ : Martial Chmiélina – Nathalie Stefanov – Stéphane Cabée – Marie Lelouche. Avec la participation de Corentin Spriet, Ingénieur CNRS, plateforme TISBio
Étudiants ingénieurs : Augustine Boulin, Ines Bousseliou, Axel.Croce, Dorielle Devorsine, Ronnie Mve Mebale, Danielle-Nancy Peter-Bike, Pascal.Teyssere, Antoine Untereiner, Ji Yang
Étudiants en art : Ghyzlene Boukaila, Qi Han, Morgane Josse, Stanislav Kurakin, Alice Letourneux, Soumaya Menouar Menari, Alexandre Riés, Rémy Thellier.
Séances antérieures au Module art & science
Jeudi 18 octobre – 18h30 – Polytech’Lille
Sujet : Les projets de co-création art & science comme accélérateurs d’idées
Avec : Nathalie Stefanov, historienne de l’art, responsable du Programme de recherche Images, sciences et technologies (Prist) – Stanislav Kurakin, étudiant artiste, Corentin Spriet, Ingénieur de recherche CNRS.
Jeudi 13 décembre – 11h00 – 14h00 – Polytech’Lille
Dix étudiants art de l’ÉSÄ présentent sous une forme courte et en image leur projet pour lesquels ils ont besoin de compétences / ingénieur. Une visite du Fabricarium est ensuite organisée pour les étudiants ÉSÄ.
Vendredi 11 janvier – Mardi 22, Mercredi 23 et Jeudi 24 janvier le matin . Soutenance : vendredi 25 après-midi.
Objectif :
Articulé à l’objet d’étude Atmosphère, en lien avec les matériaux des laboratoires LOA et PC2A, faire travailler les étudiants ingénieurs de Polytech’Lille et de l’ÉSÄ, sous la forme de binôme, au développement technique et technologique de leur projet pour l’exposition Prist (28 février – 15 mars / Galerie Commune).
Courte présentation par les étudiants Polytech et l’ÉSÄ de leur spécialisation.
14h00 – 18h00
Intervention de l’artiste Dewi Brunet (sélectionné pour Watch this space) : élaboration d’un projet commun entre étudiants ingénieur et art.
Travail en binôme centré sur les questions posées par les projets des étudiants en art. Fin de journée : visite des équipements de l’ÉSÄ (Galerie Commune, menuiserie, salle informatique, imprimante 3D, salle de sculpture, de typographie, de peinture, de sérigraphie). Les objectifs et leur mode de réalisation sont posés à la fin de la journée (rédaction du cahier des charges).
Mardi 22 – Mercredi 23 et Jeudi 24 le matin (9h30 – 12h30)
Les binômes se coordonnent pour le lieu : Polytech ou ÉSÄ en fonction des besoins.
Travail en binôme centré sur les questions posées par les projets des étudiants en art.
Vendredi 25 après-midi : Bilan du Module par les enseignants de Polytech et de l’ÉSÄ.
Référents : Christophe Chaillou, Rodolphe Astori, Fabien Jonckheere, Nathalie Stefanov, Stéphane Cabée, Marie Lelouche et Silvain Vanot
Renseignements : nathalie.stefanov@esa-n.info –
Résumé des projets :
11 reçus le 19/12/2018 sur 20 étudiants (placés dans l’ordre de leur réception).
Thellier Remy
« Souffler, c’est faire monde, de fondre en lui et dessiner à nouveau notre forme dans un exercice perpétuel ». En me reposant sur le livre d’Emanuele Cocía, La vie des plantes, une métaphysique du mélange, paru en 2016 , je visualise un dispositif permettant aux spectateurs de faire apparaître une ou plusieurs vidéos à l’aide de l’intensité de leur souffle. Contrainte de la luminosité de la galerie de Tourcoing , pourquoi pas relier un ou des capteurs directement sur des télévisions ou à un relais, un ensemble disposé à la hauteur des yeux. Plus il y a de l’intensité dans le souffle, plus l’image de la vidéo est nette et poursuit sa lecture. Mais dès que la captation du souffle s’atténue, l’image s’obscurcit et par conséquent inerte.
Ghyzlène Boukaila – Axel croce
Mésoclimat (titre provisoire) « L’installation Art/ Science parlera du climat actuel en France. En effet chaque samedi depuis quelques mois des manifestants sortent dans les rues. Leur lutte s’inscrit dans une continuité, sous forme d’actes. Le réchauffement climatique est au coeur des débats. Mésoclimat fera le parallèle entre les mouvements sociaux hebdomadaires et les datas de relevés atmosphériques. L’idée serait de faire dialoguer des témoignages de mouvements sociaux et un constat environnemental. Le spectateur se retrouvera entre deux sources de données, l’une proposant des témoignages faits par des manifestants lors des différents actes par le biais de téléphones suspendus dans l’espace, et l’autre un constat des actions anthropiques sous formes de relevés atmosphériques projetés sur le parcours du spectateur, en suivant la chronologie des actes. »
Ronnie Mve Mebale, Soumaya Menouar
Plan Canari : APPLICATION INTERPRÉTATIVE DE L’ATMOSPHÈRE AMBIANTE Je veux créer une application Android pour tablette. J’ai commencé le programme sous Processing, langage proche du Javascript. Il fonctionnera comme une Réalité Augmentée. Pour le moment, je continue à le développer pour, qu’à partir d’une photo et de données sonores prises par la tablette en un instant (T), il génère un algorithme interprétant l’atmosphère ambiante de cet instant. Le programme : Il synthétise la photo en nuage de points et lui applique un mouvement similaire à ceux des nuages et des turbulences. Le visuel sera proche d’une photo s’animant en vidéo de ciel nuageux plus ou moins turbulent en fonction des variables sonores (de T). J’aimerais être aidée sur le développement et l’optimisation de cette application que j’ai décrite très brièvement et qui est le prolongement de mon détecteur de couleurs. J’aimerais éventuellement la passer sur Unity (langage C#), et la rendre compatible à différents supports Android.
Inès Bousseliou – Morgane Josse
Pour mon projet plastique, j’ai décidé de réaliser une sculpture animée au fonctionnement, qui je crois est, relativement simple. Elle se compose d’un socle sur lequel est fixée une tige maintenant un sablier, possédant un aimant à chaque pôle. Le sable de celui-ci a été remplacé d’un côté par de l’eau et de l’autre du pétrole. Il se mettra alors en mouvement par attraction magnétique, grâce aux aimants installés sur les moteurs rotatifs situés à chaque extrémité du sablier. Je vous joint un schéma qui vous permettra de me comprendre d’avantage. J’ai pour ce projet deux questions qui me viennent: La première, je ne parviens pas à ce jour à me procurer du pétrole, je voulais donc savoir par quel autre liquide, possédant les mêmes propriétés physiques, pourrais-je le remplacer? Et la seconde, comment obtenir une synchronisation des deux moteurs rotatifs (de type moteur à micro-onde)? «
Alice LETOURNEUX , Pascal Teyssere
Mon projet sera un bloc carré suspendu au plafond, qui s’élèvera et descendra lentement à rythme régulier, par un système de poulie automatisé (j’aurai besoin d’aide d’étudiants Polytech’lille); il diffusera via casque (fil assez long), enregistrements sonores de vent (isolés de bruits parasites) captés à différentes hauteurs. Le matériau de la caisse reste à définir selon poids supportable par le plafond Galerie commune.
Antoine Untereiner – Stanislav Kurakin
Mon projet se résume en une installation qui modifie les fonctions d’un ancien vidéo-projecteur. Le projecteur a été démonté de telle manière à ce que les trois filtres (rouge, vert et bleu) et les espaces entre eux soient accessibles. Il s’agit d’installer au sein de l’appareil un jeu de lentilles, miroirs et lumières afin de capter les “vues” à l’intérieur du projecteur et les envoyer vers l’extérieur. Le système doit produire une image en mouvement : j’ai prévu donc d’actionner les lentilles/miroirs/lumières avec des petits moteurs simples reliés à une arduino. Anthroposcéptique – société du spectacle – structuralisme – architecture – histoire du cinéma – captation et transformation du réel
Alexandre Ries – Dorielle Devorsine – Ji Yang
Titre provisoire: Jouer à dieu , Installation vidéo Mon projet s’inspire d’une technique scientifico-chimique (géo-ingénierie) au service de l’Homme. Il s’agit de « l’ensemencement des nuages » qui consiste à bombarder un nuage d’iodure d’argent et de sel depuis un avion afin de provoquer une réaction chimique et de provoquer de la pluie. J’aimerais interroger la légitimité d’une telle pratique d’un point de vue éthique de même que d’un point de vue écologique. Dispositif: il s’agira d’une projection vidéo sur un mur, puis une machine à fumée diffusera de la fumée par le dessous de la projection et l’image se diffusera sur la fumée. Mes essais sur fumée n’étant pas concluants, je cherche à trouver une meilleure solution avec ce dispositif.
Danielle Peter et Han Qi
Présentation et objectifs du projet Le travail de Han Qui qui représente un mélange de différentes matières (béton, pierre…) dans lequel nous y trouvons des fossiles technologiques (morceaux de clavier d’ordinateur par exemple), doit être filmé et projeté de la manière suivante : – 3 Caméras connectés à un PC filment le mélange sous différents angles
– Le projecteur connecté au PC, doit pouvoir afficher sur un même écran : – Une vidéo de l’espace futur (vidéo virtuelle en 3D) Les trois vidéos des 3 caméras (représentant le réel, de ce monde « post- humain »)
Soutenances du vendredi 25 janvier à Polytech Lille
Durant l’année universitaire 2017-2018, l’Esä a invité plusieurs intervenants afin d’apporter aux étudiants en art, un savoir spécifique en fonction de la thématique, celle qui questionne la physique des particules, l’univers primordial et le rapport de l’homme à l’espace.
Nous présentons ici l’ensemble des conférences et des workshops qui se sont déroulés à l’Esä.
Charlotte Bigg
Historienne des sciences, chercheuse au CNRS, Centre Alexandre Koyré
Le siècle de l’atome en image
26 octobre 2017
Esä, Site de Tourcoing
Dans le cadre du programme de recherche Images, sciences et technologies, l’Esä invite l’historienne des sciences Charlotte Bigg, Chercheuse au CNRS, Centre Alexandre Koyré (Paris). Il sera question de l’atome, entité invisible mais qui paradoxalement est à l’origine d’une production iconographique importante depuis le début du XXe siècle, de la photographie de la radioactivité par Becquerel au champignon atomique encore au logo IBM fait d’atomes individuels de xénon, emblème des nanosciences ».
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FlorianeGermain
Docteur/PhD. muséologie, médiation patrimoine, pour l’Observatoire de l’Espace du CNES
L’Observatoire de l’Espace du CNES, un laboratoire arts-sciences à part
16 novembre 2017
Amphithéâtre du Pôle Arts Plastiques
Esä, site de Tourcoing
« Les relations arts-sciences sont en général envisagées comme un échange technologique et techniciste entre un artiste et un scientifique. L’artiste s’empare d’une technologie pour réaliser sa création, aidé par le scientifique. L’Observatoire de l’Espace envisage ces relations d’un point de vue plus large en incluant les sciences humaines et sociales. Porteur d’une vision anthropologique de l’espace, il cherche à apporter toute cette complexité de vue à la création. Par la mise en lumière d’un patrimoine spatial peu connu mais porteur de récits qu’il propose à des artistes pour inspirer leur réflexion artistique, l’Observatoire de l’Espace initie de nouveaux récits et de nouvelles appropriations du monde spatial, éloigné de son seul aspect technologique et scientifique pour réfléchir à ce que l’Espace fait à l’Homme. »
Aurélien Barrau
Astrophysicien, laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (CNRS-IN2P3)
L’espace-temps à l’épreuve de l’esthétique
23 novembre 2017
Amphithéâtre du Pôle Arts Plastiques
Esä, site de Tourcoing
Dans cette conférence, je commencerai par dresser le tableau de l’état des connaissance scientifiques quant à l’origine de l’Univers et à la structure de l’espace-temps. Puis nous ferons face aux difficultés qui fissurent cette vision et qui pourraient servir de guides ou de signes pour élaborer les prochaines représentations du Cosmos. Enfin, nous interrogerons ces concepts depuis des points de vue philosophique et esthétique.
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Entretien filmé de Aurélien Barrau par Cyril Crignon, réalisé e 22 novembre 2017
Jeudi 27 septembre 2018
Esä, site de Tourcoing
14h – 16h
Intervention de Jean-François Bodart
« Les modèles animaux à l’ère de l’anthropocène : entre objets de science et individus à considérer »
Cette intervention proposera de discuter de la manière dont à l’ère de l’anthropocène, l’homme a enjoint les modèles animaux de mesurer son propre impact et sa propre empreinte sur l’environnement. Nous discuterons les différents choix qui ont été effectués, d’employer les animaux comme des sentinelles (observées dans leur intégrité, leur difformité ou leur mort), des indicateurs d’un ou de plusieurs dérèglements, ou de modifier les animaux pour créer des senseurs optimisés de l’environnement. En partageant une attitude réflexive, nous examinerons la nature des contrats moraux ou éthiques de plus en plus prégnants entre la société, les expérimentateurs et les animaux.
Jean-François Bodart est professeur des universités en biologie cellulaire depuis 2009, et vice-doyen aux relations internationales de la Faculté des Sciences et Technologies de Lille depuis 2017. Il est responsable d’une équipe de recherche au sein de l’UGSF et a publié plus de 70 articles scientifiques, revues et chapitres d’ouvrages. Il est également auteur d’un ouvrage sur l’embryologie expérimentale à destination des étudiants et développe une activité pédagogique innovante concentrée sur les pédagogies actives en petits et grands effectifs.
Jeudi 27 septembre, Jean-François Bodart a ouvert par sa conférence la première séance de Prist.
Introduction par Nathalie Stefanov
Vous allez assister à la première conférence du programme de recherche Images sciences et technologies, (Prist) programme piloté par quelques-uns de vos professeurs au rang desquels se trouvent Stéphane Cabée, Cyril Crignon, Sylvain Vanot, Marie Lelouche, et moi-même.
Ce programme, qui existe depuis 2015, est soutenu et encouragé par notre direction que je remercie au passage.
L’année dernière nous avions travaillé sur la physique des particules, avec le CERN. Il en a résulté un catalogue et 3 expositions : Collisions.
Cette année, c’est Cyril Crignon qui a défini notre objet d’étude : Cet objet d’étude est l’atmosphère, l’atmosphère dans le contexte de l’anthropocène, l’atmosphère dans le contexte du réchauffement climatique. Nous nous demanderons en tant qu’artistes et scientifiques en quoi nos activités respectives produisent -elles des impacts sur le système terre.
La conférence à laquelle nous allons assister est une conférence produite par un scientifique., Jean-François Bodart, conférence qui s’adresse à de jeunes artistes. Cette conférence est intitulée : Les modèles animaux à l’ère de l’anthropocène : entre objets de science et individus à considérer.
Nous allons tous être amenés à nous déplacer dans une situation qui n’est pas la nôtre, sur un terrain extérieur au terrain de l’art. Et c’est l’enjeu de ce programme de recherche. Nous allons peut être saisir au vol et intégrer des concepts et des connaissances qui viennent d’un autre monde, d’une autre communauté de savoir.L’idée en vous invitant, Jean-François, est de nous permettre d’élargir nos horizons naturels.
Jean-François Bodart vous êtes depuis 2009 professeur des universités en biologie cellulaire et depuis 2017, vice-doyen aux relations internationales de la Faculté des Sciences et Technologies de Lille.
Vous êtes responsable d’une équipe de recherche au sein de l’UGSF Unité de glycobiologie structurale et fonctionnelle.
Vous avez publié plus de 70 articles scientifiques, revues et chapitres d’ouvrages. Vous êtes également auteur d’un ouvrage sur l’embryologie expérimentale à destination des étudiants. Par ailleurs, vous développez une activité pédagogique innovante concentrée sur les pédagogies actives en petits et grands effectifs. Jean-François Bodart, je vous passe à présent la parole.
Pour visionner la carte mentale en son entier réalisée par Jean-François Bodart c’est ici :
Vue de la conférence, jeudi 27 septembre 2018. L’auditoire doit procéder à plusieurs reprises à un vote en réponse aux questions que François Bodart pose. Photographies Soumaya Menouar
Visite de la plateforme de microscopie photonique en novembre 2016 réalisée par Corentin Spriet, ingénieur de recherche Université de Lille / CNRS. Les étudiants de l’Esä effectueront par la suite plusieurs séances pour travailler sur les échantillons et l’acquisition des images qu’ils utiliseront dans leurs travaux plastiques.
Jules Barron, Maxime Bouquillon, Julien Bourgain, Elsa Califano, Louis Carmine, Lorine Cornard, Sophia Daveluy Moussaoui, Lucie Dupont, Charles Gallay, Estelle Le, Mathieu Locquet, Jonathan Paquet, Lina Qi
L’EQUIPE DU PROGRAMME SCIENCES ET CULTURES DU VISUEL
Sophie Raux, Maître de conférences en histoire de l’art, Université de Lille, IRHIS, coordinatrice iCAVS/SCV
Laurent Sparrow et Angèle Brunellière, chercheurs en psychologie cognitive à l’Université Lille 3 et membres de l’Unité Mixte de Recherche (UMR 9193) Sciences Cognitives et Sciences Affectives – SCALab
Cécile Picard-Limpens, Ingénieure de recherche, gestion de projets et valorisation, Université DE Lille – laboratoire IRHiS.
Yannick Warmain et Florian Cornet, chercheurs associés au SCALab