Visite de L’IRCICA

Le 10 novembre, l’équipe PRIST est partie à la découverte de l’IRCICA : l’Institut de Recherche sur les composants logiciels et matériels pour l’information et la Communication Avancées (URS 3380).

https://ircica.univ-lille.fr/fr/linstitut

Thomas Vantroys et Alexandre Boe, chercheurs, ont présenté l’Institut ainsi que les projets de recherche qu’ils développent. Il fut question d’Objets connectés, d’Interactions tactiles et gestuelles, de Photonique et de Traitements bio-inspirés de l’information.

Lors de la conférence, et à de nombreuses reprises leurs, les questions des chercheurs ont pu faire écho à celles que se pose la scène artistique contemporaine. Les échanges entre les deux communautés furent nombreux et féconds, ouvrant à de possibles approches transdisciplinaires.

Alexandre Boe, chercheur, explique une manière de visualiser des ondes radios à partir d’un récepteur dont les usages ont été modifiés. La démonstration est en directe.
On écoute Radio Campus…
L’équipe PRIST observe les équipements de l’IRCICA.
Vue du bâtiment photographié par Marie Rosier, étudiante en double diplôme Esä / Université Arts plastiques. Il se joue aussi dans ces rencontres des histoires relatives à la délocalisation des apprentissages artistiques propre à la création contemporaine à l’interface des arts et des sciences.
Cette vue des équipements de l’Ircica – qui montre au premier plan un « vêtement » que Thomas Vantroys a inventé pour une installation de l’artiste SMITH, Cellulairement, (Fresnoy 2012) -, présente aussi le monde numérique dans sa matérialité, fait de câbles, de microscopes, de routeurs et d’appareils tangibles.
Rendre matériel et palpable l’ère numérique qui est la nôtre est aussi une question que se pose aujourd’hui les pratiques artistiques contemporaines.

Co-existenc.e.s

Télécharger le Communiqué de presse

La transition écologique conduit à interroger nos approches anthropocentrées, celles où l’humain domine la nature et maîtrise l’évolution de ses technologies. Comment repenser notre rapport à ces existences autres que humaines, dont on dit parfois qu’elles sont dotées d’intelligence, végétale, animale ou artificielle ? Comment pouvons-nous concevoir différemment ces diverses formes d’existences non-humaines avec lesquelles nous « co-existons » ? Ces questions sont celles que se pose l’équipe de PRIST. Au début de l’année, Prist a entrepris la visite de deux laboratoires. L’un, IRCICA portant sur les objets connectés et l’interaction tactile et gestuelle, l’autre UGSF, portant sur la biologie et en particulier sur le végétal. Des workshops et des conférences réalisées par des artistes ou philosophes ont également contribué à nourrir la recherche des étudiants. A cela s’ajoute le module de co-création Arts et Sciences mené avec Polytech’Lille. Ces recherches, qui conduisent à la réalisation d’installations et de projets plastiques, seront présentées à partir du 12 mars à la Galerie Commune. En mai, paraîtra le catalogue de l’exposition.

@Charlotte Dumont, Rassemblement d’hirondelles de fenêtre à Uzeste, Photographie, 2019

Programmation :

10/10/2019– Visite de laboratoire : Institut IRCICA/ Cristal – Chercheurs : Alexandre Boe et Thomas Vantroys, [objets connectés / questions de cyber sécurité / corps animal et humain connectés]. https://ircica.univ-lille.fr/fr/linstitut
24/10/2019 – Visite de laboratoire : UGSF / TISBio – Corentin Spriet [Biologie végétale, OGM].http://ugsf-umr-glycobiologie.univ-lille1.fr/. Conférence de Camille Vandomme.
Novembre : Emmanuel Grimaud http://lesc-cnrs.fr/fr/cb-profile/193/userprofile
27/11/2019 – Gwenola Wagon, artiste. http://gwenolawagon.com/
28- 29/11/2019 – FOOR https://form.cristal.univ-lille.fr/view.php?id=33512
4-5/12/2019 – Dominique Petitgand, artiste sonore. http://www.sonore-visuel.fr/fr/artiste/dominique-petitgand
9-10/12/2019 – Gaëtan Robillard, artiste. http://mobitool.free.fr/17/12 : Thierry Mbaye (responsable du FabLab de la condition publique). https://laconditionpublique.com/fab-lab-outils-numeriques-service-public/
10-17/01/2020 – Polytech’lille. Module Arts & sciences (Christophe Chaillou et l’artiste Yosra Mojtahedi)
13/03/2020 – Zaven Paré, artiste http://www.zavenpare.com/ Infos ici
12-26/04/2020 – Exposition Galerie Commune http://galeriecommune.com/

Catalogue à paraître en mai 2020 [Graphisme Malik Mara].

Expositions AIR fictions

Exposition à Lilliad – Learning center Innovation – Université de Lille

9 mai 2019

Catalogues Airs Fictions présentés à Lilliad

Téléchargement du catalogue
Teaser de l’exposition


Du 28 février au 15 mars – Galerie Commune – 36, bis rue des Ursulines – Tourcoing

Journée d’étude Carbonification

Dans le cadre de PRIST et de l’atelier « Portrait de l’artiste en… »

Vendredi 5 avril 2019 – 14h30 – 17h30

Halle aux sucres – Learning center Ville durable 
9003 Route du quai Freycinet 3 – 59140 Dunkerque
www.halleauxsucres.fr
Tél. : 03.28.64.60.49

Bernadette Bensaude-Vincent,
Professeur Émérite de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en épistémologie, histoire des sciences et des techniques. Elle a publié une soixantaine d’articles dans des revues spécialisées françaises ou étrangères sur le positivisme, sur l’histoire de la chimie, les rapports science et public, et fourni une trentaine de contributions à des ouvrages collectifs. Elle a fait paraître récemment aux éditions du Seuil un livre co-signé avec Sacha Loeve intitulé Carbone. Ses vies, ses œuvres.

Hervé Delbarre, 
physicien, Professeur des universités enseignant à l’Université du Littoral Côte-d’Opale et directeur du Laboratoire de Physico-Chimie de l’Atmosphère. Ses travaux de recherche portent en particulier sur la dynamique atmosphérique et la pollution de l’air, en s’appuyant notamment sur la télédétection par la technique lidar.`

Didier Vivien, 
photographe, artiste-théoricien, maître de conférences au département des arts plastiques de l’Université de Lille et auteur de La Vie sur Terre. Une archéologie de la mine, Paris, éd. Loco, 2017. 
Carbonification

La terre est entrée dans une nouvelle ère, marquée par l’empreinte que laisse l’humanité sur l’ensemble de la planète. C’est pourquoi l’on a baptisé ce nouvel âge géologique « anthropocène ». Ce nom ne doit toutefois pas nous faire oublier que ce n’est pas l’humanité en général qui donne à la Terre cette dynamique, mais une certaine manière de vivre, de produire et de s’approprier son milieu de vie en le transformant pour une part toujours croissante en marchandises. Il n’est donc pas absurde de situer les débuts de l’anthropocène aux alentours de 1800, c’est-à-dire au moment où l’Europe connaît une révolution industrielle, avec l’invention de la machine à vapeur et l’exploitation des ressources minières. L’un des marqueurs les plus probables de notre entrée dans l’anthropocène en résulte directement : il s’agit, en effet, de l’augmentation d’un tiers de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone, qui est l’un des grands responsables des transformations climatiques que nous connaissons. Cela faisait trois millions d’années que l’atmosphère terrestre n’avait pas contenu une telle quantité de CO2. Reste que le CO2 n’entre que pour moins de 0,05 % dans la composition de notre atmosphère. Comment une part si infime peut-elle avoir de telles répercussions ? Nous interrogerons alors les conditions de notre vie sur Terre telles que la révolution industrielle les a déterminées, ainsi que l’imaginaire qu’elles ont suscité.

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Crédits : Didier Vivien
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Crédits : Didier Vivien

Hanna Husberg, This new air, the one we talk about a lot

Dans le cadre de PRIST Art & science,
L’Esä invite Hanna Husberg


« This new air, the one we talk about a lot / Ce nouvel air, celui dont on parle beaucoup »

Esä, site de Tourcoing
Salle Culture Générale
Le 5 février 2019
11h30 – 13h

S’appuyant sur Often people ask how birds are affected by the air (2017), une œuvre réalisée par Hanna Husberg suite à une résidence artistique à Pékin, ainsi que sur des recherches entreprises en collaboration avec l’écologiste Agata Marzecova, cette intervention s’organisera autour d’une conférence performée d’une vingtaine de minutes. Elle sera suivie d’une conversation portant sur l’enchevêtrement des rôles de l’art, de la science et de la technologie dans la construction des nouveaux imaginaires aériens.
En raison de son invisibilité, l’air est principalement saisissable grâce à des instruments de mesures scientifiques, ainsi que par le langage. En Chine, l’introduction du nouveau concept «wumai» (smog), l’identification des «PM2,5» (particules fines en suspension dans l’air) et la datafication de l’air
qui lui fit suite, ont affecté les ressentis. Il convient aujourd’hui d’appréhender ce nouvel air comme un air différent, un air augmenté. Au croisement de la philosophie, de la politique, de la science et de l’expérience vécue, la conférence performée « This new air, the one we talk about a lot » joue par spéculation des possibilités offertes par les imaginaires changeants de l’air.


Biographie :
Diplômée de l’ENSBA de Paris en 2007, Hanna Husberg développe actuellement son projet de recherche doctorale ‘Troubled Atmosphere – On noticing air’ à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. En mettant l’accent sur l’air, ses projets artistiques s’appuient sur nos imaginaires, nos perceptions et notre rapport à l’environnement immédiat et élargi. Par le travail sur des récits d’échanges matériels, sur la question de la perceptibilité et de la représentation visuelle, ainsi que sur l’articulation de réflexions sur la
manière dont les changements climatiques et atmosphériques transforment (in)visiblement les lieux de vie, elle examine ce qui influence nos réalités socio-économiques et territoriales. Hanna Husberg a participé à de nombreuses collaborations interdisciplinaires au travers de plateformes de recherche telles que « Anthropocene Campus au HKW à Berlin, Frontiers in Retreat » à l’HIAP à Helsinki, « The Seed Box « à la LiU en Suède, ou encore le réseau de recherche art et science ‘HYBRID MATTERs’.



Nuit des idées — Arc électrique

De l’électricité dans l’air : observer et comprendre les flashs lumineux au-dessus des orages

Intervention — Philippe Dubuisson

Professeur Laboratoire d’Optique Atmosphérique (UMR 8518) – Département de Physique – Université de Lille

Les phénomènes lumineux dans l’atmosphère ont, de tout temps, effrayé, intrigué et fasciné l’humanité. C’est à partir du XVIII siècle, grâce aux progrès prodigieux réalisés sur l’électricité, que ces phénomènes commencent à être bien compris par les scientifiques. Jusqu’aux années 80, on pensait que les seules manifestations lumineuses des orages étaient les éclairs,  décharges élecriques se produisant entre deux nuages ou entre le sol et un nuage.  Toutefois, des flashs lumineux extrêmement brefs ont été depuis observés à haute altitude, bien  au-dessus des nuages. Les chercheurs commencent à comprendre comment prennent naissance ces évènements lumineux, en particulier au travers de missions satellites qui permettent de les observer depuis l’espace. Après avoir rappelé l’origine des orages, nous verrons au cours de cette conférence quels sont ces évènements transitoires lumineux et comment l’observation spatiale et la modélisation numérique peuvent nous permettre de mieux les comprendre.

L’électricité, c’est la vie ? Images et représentations de l’électricité, des grenouilles de Galvani au compteur Linky

Intervention — Christine Blondel

Communiqué

Dans le cadre de l’événement annuel la Nuit des idées, qui cette année aura lieu le 31 janvier 2019. L’ESÄ propose ARC ÉLECTRIQUE. Le thème de l’événement, cette année, est « Face au présent », un thème qui entrecroise trois séries de questions : question de l’actualité et de la lucidité, question de l’engagement et des formes qu’il peut prendre et pour finir la question de la perception du temps et de ses transformations.

Pour sa troisième édition, elle réunira des intervenants de tous horizons (intellectuels, chercheurs, artistes). Cet événement est donc une invitation à découvrir l’actualité des savoirs, à écouter celles et ceux qui font avancer les idées dans tous les domaines, à échanger sur les grands enjeux de notre temps. L’édition 2018 de la Nuit des idées est organisée en partenariat avec la Fondation de France, intervenant depuis plus de 50 ans dans tous les domaines d’intérêt général. ARC ÉLECTRIQUE Face aux fréquents épisodes orageux estivaux, nous avons tous ressenti un sentiment de peur et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité face à la puissance de la nature. Mais à l’âge de l’anthropocène, nous ne sommes pas seulement spectateurs désormais, mais acteurs également. En effet, les activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent. Entre peur et euphorie de la maîtrise, l’exploitation industrielle à mille usages banalise la puissance de l’électricité. Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité reste l’une des plus grandes découvertes du XVIIIè siècle. Enchantant les plus grands savants qui ont vu en elle sa puissance, l’électricité permet de réanimer un corps. L’électricité représente la nature du message nerveux, nous sommes électriques. Du mythe de Frankenstein aux installations de Ryoji Ikeda, en passant par le futurisme, le rock and roll ou la sculpture cinétique, comment la création artistique s’est-elle emparé de ces sujets ? Et qu’a-t-elle à dire du fait que l’émerveillement devant les villes qui s’illuminent a laissé place au malaise que nous éprouvons sous la « lumière blanche » du capitalisme 24/7, tel que Jonathan Crary l’a analysé ? ou de ce que l’intensité, dont Tristan Garcia nous montre qu’elle fut pour la modernité la valeur principale et que l’électricité en a fourni l’image la plus éloquente, soit devenue le mot-clef du langage publicitaire ? Entre une exposition et un concert, nous en discuterons notamment avec Philippe Dubuisson, physicien et directeur du Laboratoire d’Optique Atmosphérique, de Christine Blondel, agrégée de sciences physiques, docteur en histoire des sciences, et chargée de recherche au CNRS ayant notamment travaillé sur le galvanisme, et l’équipe pédagogique de l’ESA

Les fréquents épisodes orageux que nous avons traversés l’été dernier ont eu de quoi raviver en nous un sentiment mêlé d’effroi et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité. Il n’est pas certain, toutefois, que nous puissions encore identifier ce sentiment comme étant celui du « sublime » ; car, à l’âge de l’anthropocène, nous sommes les acteurs tout autant que les spectateurs de pareils phénomènes. Il est effectivement avéré que les activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent.

Face aux fréquents épisodes orageux estivaux, nous avons tous ressenti un sentiment de peur et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité face à la puissance de la nature. Mais à l’âge de l’anthropocène, nous ne sommes pas seulement spectateurs désormais, mais acteurs également. En effet, activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent.Voilà qui nous incite à tout le mois à revisiter les imaginaires que l’électricité a innervés, lesquels ont oscillé entre la peur de la foudre et l’euphorie de la maîtrise, avant que son exploitation industrielle ne l’affecte à mille usages et, ce faisant, ne la banalise.

Entre peur et euphorie de la maîtrise, l’exploitation industrielle à mille usages banalise la puissance de l’électricité. Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité est la seule qui ait été qualifiée de « fée » ; et, à ce titre, elle enchanta les savants du XVIIIè siècle, qui virent en elle l’âme que la science pouvait mettre dans les objets techniques, voire une âme susceptible de réveiller les morts. Telle fut en effet la grande découverte du XVIIIè siècle et son grand enthousiasme : le message nerveux est de nature électrique ; par conséquent, tous les corps sont parcourus par ce fluide subtil dont est gorgée la nature, et nous-mêmes, nous sommes électriques.

Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité reste l’une des plus grandes découvertes du XVIIIè siècle. Enchantant les plus grands savants qui ont vu en elle sa puissance, l’électricité permet de réanimer un corps. L’électricité représente la nature du message nerveux, nous sommes électriques. Du mythe de Frankenstein aux installations de Ryoji Ikeda, en passant par le futurisme, le rock and roll ou la sculpture cinétique, comment la création artistique s’est-elle emparé de ces sujets ? Et qu’a-t-elle à dire du fait que l’émerveillement devant les villes qui s’illuminent a laissé place au malaise que nous éprouvons sous la « lumière blanche » du capitalisme 24/7, tel que Jonathan Crary l’a analysé ? ou de ce que l’intensité, dont Tristan Garcia nous montre qu’elle fut pour la modernité la valeur principale et que l’électricité en a fourni l’image la plus éloquente, soit devenue le mot-clef du langage publicitaire ? Entre une exposition et un concert, nous en discuterons notamment avec Philippe Dubuisson, physicien et directeur du Laboratoire d’Optique Atmosphérique, de Christine Blondel, agrégée de sciences physiques, docteur en histoire des sciences, et chargée de recherche au CNRS ayant notamment travaillé sur le galvanisme, et l’équipe pédagogique de l’ESA

Jérôme Riedi, « Nuages et Climat : une histoire d’H20 »

« Les nuages demeurent encore à ce jour la source d’incertitudes la plus importante pour la modélisation climatique »

Jeudi 20 décembre — 14 heures
Site de Tourcoing

Si le CO2 atmosphérique tient souvent le devant de la scène lorsque le réchauffement climatique global est évoqué, c’est pourtant la vapeur d’eau qui est le gaz à effet de serre le plus abondant dans l’atmosphère. L’eau sous toutes ses formes (liquide, glace et gaz) est un élément central du système climatique. Les nuages et la vapeur d’eau permettent le transport parfois très rapide, d’immenses quantité d’énergie d’un endroit à l’autre de l’atmosphère, contribuant notamment à réguler les températures à la surface en redistribuant l’énergie reçue par la Terre des zones les plus chaudes vers les régions plus froides. Par ailleurs, les nuages demeurent encore à ce jour la source d’incertitudes la plus importante pour la modélisation climatique. En particulier, les rétroactions climatiques associées aux nuages et à la vapeur d’eau font l’objet d’une intense activité de recherche. Pour étudier ces questions, les observations fournies par les nombreux instruments en orbite autour de la Terre, sont devenues essentielles pour les scientifiques. 
Nous illustrerons dans cet exposé à travers une sélection d’images satellites comment les nuages, la vapeur d’eau et leurs incontournables compagnons les aérosols, interagissent et régissent le climat de notre planète.

Jérôme Riedi a obtenu son doctorat en Physique du rayonnement atmosphérique en 2001 à l’Université de Lille. Après un postdoctorat au NASA Goddard Space Flight Center, puis au CNES il devient Maitre de Conférence au Laboratoire d’Optique Atmosphérique en 2003. Ses recherches portent sur l’étude de l’atmosphère par télédétection spatiale et la compréhension des interactions entre les nuages, la vapeur d’eau, les aérosols et les rayonnements solaire et tellurique. Il est actuellement Professeur à l’Université de Lille, Directeur du Centre de Données et Services ICARE/AERIS et membre de plusieurs groupes de préparation à des missions d’observation spatiale pour la France, l’Europe et le Japon.

Acteurs Prist 2018-2019

Séance de travail lors du workshop avec Karine Bonneval

Etudiants :

Mathilde ANTONOV ZAFIROV -Louis BAZIN – Ghyzlène BOUKAÏLA

Philippe DELESALLE – Julie DEWEERDT – Charlotte DUMONT

Juliette GADENNE – Jie CAO – Morgane JOSSE – Stanislav KURAKIN

Emma LANDET-LACOSTE – Shuxian LIANG -Malik MARA- Alexiane LE ROY

Alice LETOURNEUX – Daniela LORINI – Soumaya MENOUAR

Marie ROSIER – Han QI – Alexandre RIES – Yunyi ZHU

Enseignants :

Stéphane CABÉE – Cyril CRIGNON – Marie LELOUCHE – Nathalie STEFANOV – Sylvain VANOT

Séance sur la scénographie, Galerie Commune, 6 décembre 2018

Séance de préparation, Co-working 6 décembre 2018.

Workshop Karine Bonneval

Workshop avec Karine Bonneval. Placement des productions dans la Galerie Commune

Dans le cadre du programme Prist « Art & science »

Workshop de l’artiste Karine Bonneval : 5 – 6 – 7 décembre
Conférence le vendredi 7 décembre – 14h00
Ecole Supérieure d’art du Nord-pas-de-Calais
Site de Tourcoing

Vertimus
nous nous tournons, nous nous retournons sens dessus-dessous, nous changeons, nous permutons, nous nous transformons

Comment regagner de l’empathie envers le non humain ? Karine Bonneval s’intéresse à l’altérité végétale et aux interactions complexes et spécifiques qui lient l’homme et la plante. Et si on entendait pousser les champignons ? Pouvons-nous échanger notre souffle avec les arbres ? Ses œuvres, qui prennent des formes plastiques diverses (installations, sculptures, film, photographie), explorent les liens possibles entre le vernaculaire et les technologies. Elle travaille avec différentes équipes de scientifiques oeuvrant dans le champ de l’écologie. Ensemble, ils développent des projets combinant des questions et des méthodologies de recherche innovantes en bioacoustique, microscopie et représentation thermique, dans une création sensible impliquant les plantes et leur environnement.

Née à La Rochelle en 1970, Karine Bonneval est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts d’Angoulème et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. La découverte, en 2000, de la forêt tropicale de Guyane a transformé sa pratique et elle travaille désormais sur notre rapport au monde du vivant végétal. Depuis 2014, elle collabore avec des équipes d’écologie végétale à Orsay, Clermont Ferrand, Berlin et Cornell.

Karine Bonneval, Ecouter la terre, Aurélien Mole pour Micro-onde, 2018

Karinne Bonneval, Dendromité, image tirée du film, 2017

Objectif 1

Articulé à l’objet d’étude Atmosphère, en lien avec les matériaux des laboratoires LOA et PC2A, faire travailler les étudiants à la mise en place de leur projet (production d’un pdf, maquette, croquis, texte, image).

En vue de :

La présentation aux étudiants ingénieurs de Polytech’lille : 18 décembre (par la présentation d’un document par ex. pdf)

L’exposition à la Galerie Commune : vernissage le 28 février 2019

Objectif 2 :

Récolter (leur faire produire) du matériel pour nourrir le catalogue (texte – images – légendes).

Déroulé prévisionnel

Mercredi 5 décembre

9h00 – 11h00 : présentation de la recherche de Karine Bonneval

11h00 – 12h30 : les étudiants (une dizaine) présentent leur pré-projet devant le groupe

14h00 – 18h00 : ils avancent sur la réalisation du projet (le redéfinir si besoin). Ils décrivent les moyens plastiques de sa réalisation ; Ils l’inscrivent dans dans l’espace d’exposition.

En fin de journée : – Ils ont écrit un petit texte (environ 1000 signes pour catalogue et présentation) – Ils ont réalisé un ou plusieurs croquis – Ils commencent à réfléchir à la fiche technique

Jeudi :

9h30 – 12h30 et 14h00 – 18h00 On reprend les textes, croquis, fiches techniques. On les fait avancer sur les images, les titres, les légendes. On termine le pdf.

Vendredi Matin : mise en scène (fictive) dans l’espace d’exposition (Galerie Commune), scénographie, cartels, organisation.

Après midi : Karine Bonneval présente sa recherche auprès des étudiants de Nathalie Delbard, Université de Lille.

Référents : Nathalie Stefanov, avec Stéphane Cabée, Marie Lelouche et Silvain Vanot

Renseignements : nathalie.stefanov@esa-n.info

Visite du laboratoire de l’équipe glycobiologie végétale UGSF, Université de Lille

Vendredi 23 novembre, les étudiants du Master Arts, encadré par Nathalie Delbard, Pôle arts plastiques, Université de Lille et les étudiants de l’esä, inscrits dans les enseignements de Nathalie Stefanov (Prist), ont été invités par Corentin Spriet, responsable de la plateforme de microscopie photonique TISBio, à visiter les laboratoires  de l’équipe « glycobiologie végétale » de UGSF, de l’Université de Lille, UMR8576 .

Présentation par Fabrice Wattebled, chef de l’équipe de glyocobiologie végétale

Comme son site l’indique : « L’équipe de Glycobiologie Végétale s’intéresse à l’élucidation des mécanismes liés au métabolisme de l’amidon et sa régulation selon une approche de génomique fonctionnelle menée chez les organismes modèles Arabidopsis thaliana et Chlamydomonas reinhardtii. »

Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe ?

La visite a commencé par une conférence de Camille Vandromme, doctorante en biologie, portant sur son objet d’étude, l’Arabidopsis thaliana.

Camille Vandromme, doctorante en biologie

Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe interroge Camille Vandromme ? Quel rôle jouent-elles dans la biodiversité ? Comment, du point de vue de l’agriculteur, une plante n’appartenant pas à sa culture, peut-elle être conçue comme nuisible ? Qu’appelle-t-on un mutant pour le végétaliste ? Comment la nature fabrique-t-elle des organismes génétiquement modifiés ? Qu’est-ce que le génie génétique ?

Microscopie

Suite à la conférence de Camille Vandromme, les étudiants ont pu accéder aux salles des microscopes de la plateforme TISBio où travaillait Clémence Simon de l’ Unité de Glycobiologie Structurale et Fonctionnelle, sur un échantillon de lin.  Comment se prépare un échantillon ? Quel type de microscope utiliser pour mettre en évidence certaines hypothèses ? Comment certains microscopes peuvent-ils permettre au chercheur de visualiser l’échantillon en profondeur ? Comment les chercheurs mettent-ils en évidence par l’usage de couleur certains éléments de leur objet d’étude ?

Microscope TISBio

Les équipements

Fabrice Wattebled, chef de l’équipe de glyocobiologie végétale a ensuite présenté les équipements et les salles où sont mises en culture plusieurs espèces. Maud Facon, chercheuse, a décrit le système complexe de culture de pommes de terre in vitro, sytème abrité dans des armoires aux dimensions esthétiques indéniables.

Maud Faon, système de culture de pommes de terre in vitro

Enfin les étudiants on pu observer plusieurs des équipements de l’unité, comme les serres qui pour certaines abritent des OGM, serres dont l’accès est réglementé.

Serres OGM avec station météo pour contrôle des conditions intérieures

Expositions à venir

Les matériaux conceptuels, les connaissances et les différents instruments de la recherche serviront de source à la mise en oeuvre des travaux des étudiants pour les expositions qui se préparent à l’horizon 2019 à la Galerie Commune, et en particulier les expositions :

Eloge des mauvaises herbes, présentant les pratiques des étudiants M1/M2 APV + esä 4ème/5ème année, une exposition réalisée à partir de l’œuvre de Karl Blossfeldt et portant sur la représentation de la nature, dans le cadre d’un workshop avec Anaïs Boudot, artiste invitée par le Centre Régional de la Photographie et la Galerie Commune.
25 avril au 6 mai 2019
Commissariat : Anaïs Boudot + suivi Nathalie Delbard pour l’Université et Leïla Pereira pour l’esä.

Mais aussi pour l’exposition :

Prist / Atmosphère / Art & science

28 février au 15 mars 2019

Exposition réalisée dans le cadre du programme de recherche Images, sciences et technologies au cours duquel les étudiants de l’Esä cheminent au voisinage des scientifiques et philosophes, spécialistes de l’atmosphère. A l’heure du réchauffement climatique, quelles sont les nouvelles formes ou représentations de l’atmosphère ? En partenarait avec le Labex CaPPA.

Date du vernissage : 28 février

Commissariat : Nathalie Stefanov / Corentin Spriet