Stéphanie LAGARDE – Le corps citoyen et la Safe City

Le travail de Stéphanie Lagarde se penche sur l’occupation et l’organisation de l’espace, de la mémoire à travers l’élaboration de systèmes de signes, d’objets, de corps vivants.

Son film Déploiements (2018) traite des structures de contrôle de l’espace terrestre et aérien par les forces de l’État. En établissant un parallèle entre deux types de simulations, le film met en évidence les stratégies d’occupation de l’État et l’effet qu’elles ont sur le corps humain/citoyen et sa capacité de mouvement et d’action.

https://lagardestephanie.com/

BIO:

Son travail a été montré en France et à l’international, notamment à Plato Ostrava, République Tchèque; Kunstmuseum Bonn, Allemagne; Frei_raum Q21 MuseumsQuartier Vienna, Autriche; Tallinn Art Hall, Estonie; Ludwig Forum für Internationale Kunst, Aachen, Allemagne; Centre for Contemporary Photography, Melbourne, Australie; Palais de Tokyo, Paris, France. 

Ses films ont été sélectionnés dans des festivals tels que IFFR (Rotterdam), Internationale Kurzfilmtage Winterthur, BISFF (Beijing), KFFK (Cologne), Berlin Atonal, Videonale (Bonn), Transmediale (Berlin), EMAF (Osnabrück), DOKLeipzig, Kasseler Dokfest, RIDM (Montréal), Curtocircuito (Espagne), November Festival (London). 

En 2019 elle remporte le Premier Prix de la sélection internationale au Festival Short Waves (Poznan, Pologne) et le Grand Prix du Jury du BIEFF (Bucarest, Roumanie).

Salomé CHATRIOT – Take a deep breath

Take a deep breath est une proposition d’exploration collective et individuelle des possibilités qu’offre la respiration en tant qu’outil de création, d’interaction et de réflexion. Ce workshop vise à questionner le corps augmenté et fragmenté au sein de la société post-internet mais également à imaginer comment mettre en place une respiration collective. Plus que jamais, il est question de trouver une inspiration commune, une énergie partagée entre les individus, face à la technologie et la nature. 

BIO
Après avoir été diplômée de l’Ecal,  l’université suisse des arts et du design de Lausanne, Salomé Chatriot (1995)  travaille depuis Paris en tant qu’artiste contemporaine et designer d’interaction.

En tant qu’artiste, son travail se concentre sur la création d’espaces physiques et virtuels : elle construit machines et des installations où sculptures électroniques et images numériques coexistent. Fascinée par la façon dont la science traite le(s) corps par l’objectivité des données, elle utilise les futurs potentiels et les nouvelles technologies pour façonner une identité fluide, numérique et précieuse.
En désaccord avec l’attitude techno-négative, les écosystèmes qu’elle produit portent toujours la marque d’une certaine guérison. Le bien-être qu’elle souhaite transmettre implique souvent la diffusion en temps réel de flux organiques tels que la respiration, la circulation de liquides et transformations [al] chimiques. Dans ses créations artistiques, le processus est aussi important que le résultat : expérimenter et manipuler des matériaux physiques, électroniques, numériques et virtuels à la manière d’un scientifique ; avec rigueur et précision.

« Soucieuse de contrecarrer la froideur du mécanique, de l’image virtuelle et du préfabriqué, elle s’attache à enrober ses créations de la poésie de son univers et de la douceur formelle du vivant.  » Matthieu Jacquet pour Numéro Art,  » Qui est Salomé Chatriot, la Dr Frankenstein de l’art », février 2019

Fin 2020, elle présente son travail au Studio Orta – Les Moulins/ Galleria Continua pour la biennale La Totale, accompagnée de Samuel Fasse. En 2021, ils exposeront également ensemble à la XC. HuA Gallery de Berlin, après une exposition solo à la New Galerie (Paris).

https://salomechatriot.net/

Dernier jour du workshop de Salomé Chatriot
Projet de Camille Bernard réalisé lors du workshop