Nuit des idées — Arc électrique

De l’électricité dans l’air : observer et comprendre les flashs lumineux au-dessus des orages

Intervention — Philippe Dubuisson

Professeur Laboratoire d’Optique Atmosphérique (UMR 8518) – Département de Physique – Université de Lille

Les phénomènes lumineux dans l’atmosphère ont, de tout temps, effrayé, intrigué et fasciné l’humanité. C’est à partir du XVIII siècle, grâce aux progrès prodigieux réalisés sur l’électricité, que ces phénomènes commencent à être bien compris par les scientifiques. Jusqu’aux années 80, on pensait que les seules manifestations lumineuses des orages étaient les éclairs,  décharges élecriques se produisant entre deux nuages ou entre le sol et un nuage.  Toutefois, des flashs lumineux extrêmement brefs ont été depuis observés à haute altitude, bien  au-dessus des nuages. Les chercheurs commencent à comprendre comment prennent naissance ces évènements lumineux, en particulier au travers de missions satellites qui permettent de les observer depuis l’espace. Après avoir rappelé l’origine des orages, nous verrons au cours de cette conférence quels sont ces évènements transitoires lumineux et comment l’observation spatiale et la modélisation numérique peuvent nous permettre de mieux les comprendre.

L’électricité, c’est la vie ? Images et représentations de l’électricité, des grenouilles de Galvani au compteur Linky

Intervention — Christine Blondel

Communiqué

Dans le cadre de l’événement annuel la Nuit des idées, qui cette année aura lieu le 31 janvier 2019. L’ESÄ propose ARC ÉLECTRIQUE. Le thème de l’événement, cette année, est « Face au présent », un thème qui entrecroise trois séries de questions : question de l’actualité et de la lucidité, question de l’engagement et des formes qu’il peut prendre et pour finir la question de la perception du temps et de ses transformations.

Pour sa troisième édition, elle réunira des intervenants de tous horizons (intellectuels, chercheurs, artistes). Cet événement est donc une invitation à découvrir l’actualité des savoirs, à écouter celles et ceux qui font avancer les idées dans tous les domaines, à échanger sur les grands enjeux de notre temps. L’édition 2018 de la Nuit des idées est organisée en partenariat avec la Fondation de France, intervenant depuis plus de 50 ans dans tous les domaines d’intérêt général. ARC ÉLECTRIQUE Face aux fréquents épisodes orageux estivaux, nous avons tous ressenti un sentiment de peur et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité face à la puissance de la nature. Mais à l’âge de l’anthropocène, nous ne sommes pas seulement spectateurs désormais, mais acteurs également. En effet, les activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent. Entre peur et euphorie de la maîtrise, l’exploitation industrielle à mille usages banalise la puissance de l’électricité. Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité reste l’une des plus grandes découvertes du XVIIIè siècle. Enchantant les plus grands savants qui ont vu en elle sa puissance, l’électricité permet de réanimer un corps. L’électricité représente la nature du message nerveux, nous sommes électriques. Du mythe de Frankenstein aux installations de Ryoji Ikeda, en passant par le futurisme, le rock and roll ou la sculpture cinétique, comment la création artistique s’est-elle emparé de ces sujets ? Et qu’a-t-elle à dire du fait que l’émerveillement devant les villes qui s’illuminent a laissé place au malaise que nous éprouvons sous la « lumière blanche » du capitalisme 24/7, tel que Jonathan Crary l’a analysé ? ou de ce que l’intensité, dont Tristan Garcia nous montre qu’elle fut pour la modernité la valeur principale et que l’électricité en a fourni l’image la plus éloquente, soit devenue le mot-clef du langage publicitaire ? Entre une exposition et un concert, nous en discuterons notamment avec Philippe Dubuisson, physicien et directeur du Laboratoire d’Optique Atmosphérique, de Christine Blondel, agrégée de sciences physiques, docteur en histoire des sciences, et chargée de recherche au CNRS ayant notamment travaillé sur le galvanisme, et l’équipe pédagogique de l’ESA

Les fréquents épisodes orageux que nous avons traversés l’été dernier ont eu de quoi raviver en nous un sentiment mêlé d’effroi et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité. Il n’est pas certain, toutefois, que nous puissions encore identifier ce sentiment comme étant celui du « sublime » ; car, à l’âge de l’anthropocène, nous sommes les acteurs tout autant que les spectateurs de pareils phénomènes. Il est effectivement avéré que les activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent.

Face aux fréquents épisodes orageux estivaux, nous avons tous ressenti un sentiment de peur et d’admiration qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité face à la puissance de la nature. Mais à l’âge de l’anthropocène, nous ne sommes pas seulement spectateurs désormais, mais acteurs également. En effet, activités humaines ont désormais une incidence jusque sur l’électricité atmosphérique, en raison de la pollution particulaire qu’elles engendrent.Voilà qui nous incite à tout le mois à revisiter les imaginaires que l’électricité a innervés, lesquels ont oscillé entre la peur de la foudre et l’euphorie de la maîtrise, avant que son exploitation industrielle ne l’affecte à mille usages et, ce faisant, ne la banalise.

Entre peur et euphorie de la maîtrise, l’exploitation industrielle à mille usages banalise la puissance de l’électricité. Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité est la seule qui ait été qualifiée de « fée » ; et, à ce titre, elle enchanta les savants du XVIIIè siècle, qui virent en elle l’âme que la science pouvait mettre dans les objets techniques, voire une âme susceptible de réveiller les morts. Telle fut en effet la grande découverte du XVIIIè siècle et son grand enthousiasme : le message nerveux est de nature électrique ; par conséquent, tous les corps sont parcourus par ce fluide subtil dont est gorgée la nature, et nous-mêmes, nous sommes électriques.

Parmi toutes les énergies que nous connaissons, l’électricité reste l’une des plus grandes découvertes du XVIIIè siècle. Enchantant les plus grands savants qui ont vu en elle sa puissance, l’électricité permet de réanimer un corps. L’électricité représente la nature du message nerveux, nous sommes électriques. Du mythe de Frankenstein aux installations de Ryoji Ikeda, en passant par le futurisme, le rock and roll ou la sculpture cinétique, comment la création artistique s’est-elle emparé de ces sujets ? Et qu’a-t-elle à dire du fait que l’émerveillement devant les villes qui s’illuminent a laissé place au malaise que nous éprouvons sous la « lumière blanche » du capitalisme 24/7, tel que Jonathan Crary l’a analysé ? ou de ce que l’intensité, dont Tristan Garcia nous montre qu’elle fut pour la modernité la valeur principale et que l’électricité en a fourni l’image la plus éloquente, soit devenue le mot-clef du langage publicitaire ? Entre une exposition et un concert, nous en discuterons notamment avec Philippe Dubuisson, physicien et directeur du Laboratoire d’Optique Atmosphérique, de Christine Blondel, agrégée de sciences physiques, docteur en histoire des sciences, et chargée de recherche au CNRS ayant notamment travaillé sur le galvanisme, et l’équipe pédagogique de l’ESA

Jérôme Riedi, « Nuages et Climat : une histoire d’H20 »

« Les nuages demeurent encore à ce jour la source d’incertitudes la plus importante pour la modélisation climatique »

Jeudi 20 décembre — 14 heures
Site de Tourcoing

Si le CO2 atmosphérique tient souvent le devant de la scène lorsque le réchauffement climatique global est évoqué, c’est pourtant la vapeur d’eau qui est le gaz à effet de serre le plus abondant dans l’atmosphère. L’eau sous toutes ses formes (liquide, glace et gaz) est un élément central du système climatique. Les nuages et la vapeur d’eau permettent le transport parfois très rapide, d’immenses quantité d’énergie d’un endroit à l’autre de l’atmosphère, contribuant notamment à réguler les températures à la surface en redistribuant l’énergie reçue par la Terre des zones les plus chaudes vers les régions plus froides. Par ailleurs, les nuages demeurent encore à ce jour la source d’incertitudes la plus importante pour la modélisation climatique. En particulier, les rétroactions climatiques associées aux nuages et à la vapeur d’eau font l’objet d’une intense activité de recherche. Pour étudier ces questions, les observations fournies par les nombreux instruments en orbite autour de la Terre, sont devenues essentielles pour les scientifiques. 
Nous illustrerons dans cet exposé à travers une sélection d’images satellites comment les nuages, la vapeur d’eau et leurs incontournables compagnons les aérosols, interagissent et régissent le climat de notre planète.

Jérôme Riedi a obtenu son doctorat en Physique du rayonnement atmosphérique en 2001 à l’Université de Lille. Après un postdoctorat au NASA Goddard Space Flight Center, puis au CNES il devient Maitre de Conférence au Laboratoire d’Optique Atmosphérique en 2003. Ses recherches portent sur l’étude de l’atmosphère par télédétection spatiale et la compréhension des interactions entre les nuages, la vapeur d’eau, les aérosols et les rayonnements solaire et tellurique. Il est actuellement Professeur à l’Université de Lille, Directeur du Centre de Données et Services ICARE/AERIS et membre de plusieurs groupes de préparation à des missions d’observation spatiale pour la France, l’Europe et le Japon.

Acteurs Prist 2018-2019

Séance de travail lors du workshop avec Karine Bonneval

Etudiants :

Mathilde ANTONOV ZAFIROV -Louis BAZIN – Ghyzlène BOUKAÏLA

Philippe DELESALLE – Julie DEWEERDT – Charlotte DUMONT

Juliette GADENNE – Jie CAO – Morgane JOSSE – Stanislav KURAKIN

Emma LANDET-LACOSTE – Shuxian LIANG -Malik MARA- Alexiane LE ROY

Alice LETOURNEUX – Daniela LORINI – Soumaya MENOUAR

Marie ROSIER – Han QI – Alexandre RIES – Yunyi ZHU

Enseignants :

Stéphane CABÉE – Cyril CRIGNON – Marie LELOUCHE – Nathalie STEFANOV – Sylvain VANOT

Séance sur la scénographie, Galerie Commune, 6 décembre 2018

Séance de préparation, Co-working 6 décembre 2018.

Workshop Karine Bonneval

Workshop avec Karine Bonneval. Placement des productions dans la Galerie Commune

Dans le cadre du programme Prist « Art & science »

Workshop de l’artiste Karine Bonneval : 5 – 6 – 7 décembre
Conférence le vendredi 7 décembre – 14h00
Ecole Supérieure d’art du Nord-pas-de-Calais
Site de Tourcoing

Vertimus
nous nous tournons, nous nous retournons sens dessus-dessous, nous changeons, nous permutons, nous nous transformons

Comment regagner de l’empathie envers le non humain ? Karine Bonneval s’intéresse à l’altérité végétale et aux interactions complexes et spécifiques qui lient l’homme et la plante. Et si on entendait pousser les champignons ? Pouvons-nous échanger notre souffle avec les arbres ? Ses œuvres, qui prennent des formes plastiques diverses (installations, sculptures, film, photographie), explorent les liens possibles entre le vernaculaire et les technologies. Elle travaille avec différentes équipes de scientifiques oeuvrant dans le champ de l’écologie. Ensemble, ils développent des projets combinant des questions et des méthodologies de recherche innovantes en bioacoustique, microscopie et représentation thermique, dans une création sensible impliquant les plantes et leur environnement.

Née à La Rochelle en 1970, Karine Bonneval est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts d’Angoulème et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. La découverte, en 2000, de la forêt tropicale de Guyane a transformé sa pratique et elle travaille désormais sur notre rapport au monde du vivant végétal. Depuis 2014, elle collabore avec des équipes d’écologie végétale à Orsay, Clermont Ferrand, Berlin et Cornell.

Karine Bonneval, Ecouter la terre, Aurélien Mole pour Micro-onde, 2018

Karinne Bonneval, Dendromité, image tirée du film, 2017

Objectif 1

Articulé à l’objet d’étude Atmosphère, en lien avec les matériaux des laboratoires LOA et PC2A, faire travailler les étudiants à la mise en place de leur projet (production d’un pdf, maquette, croquis, texte, image).

En vue de :

La présentation aux étudiants ingénieurs de Polytech’lille : 18 décembre (par la présentation d’un document par ex. pdf)

L’exposition à la Galerie Commune : vernissage le 28 février 2019

Objectif 2 :

Récolter (leur faire produire) du matériel pour nourrir le catalogue (texte – images – légendes).

Déroulé prévisionnel

Mercredi 5 décembre

9h00 – 11h00 : présentation de la recherche de Karine Bonneval

11h00 – 12h30 : les étudiants (une dizaine) présentent leur pré-projet devant le groupe

14h00 – 18h00 : ils avancent sur la réalisation du projet (le redéfinir si besoin). Ils décrivent les moyens plastiques de sa réalisation ; Ils l’inscrivent dans dans l’espace d’exposition.

En fin de journée : – Ils ont écrit un petit texte (environ 1000 signes pour catalogue et présentation) – Ils ont réalisé un ou plusieurs croquis – Ils commencent à réfléchir à la fiche technique

Jeudi :

9h30 – 12h30 et 14h00 – 18h00 On reprend les textes, croquis, fiches techniques. On les fait avancer sur les images, les titres, les légendes. On termine le pdf.

Vendredi Matin : mise en scène (fictive) dans l’espace d’exposition (Galerie Commune), scénographie, cartels, organisation.

Après midi : Karine Bonneval présente sa recherche auprès des étudiants de Nathalie Delbard, Université de Lille.

Référents : Nathalie Stefanov, avec Stéphane Cabée, Marie Lelouche et Silvain Vanot

Renseignements : nathalie.stefanov@esa-n.info

Visite du laboratoire de l’équipe glycobiologie végétale UGSF, Université de Lille

Vendredi 23 novembre, les étudiants du Master Arts, encadré par Nathalie Delbard, Pôle arts plastiques, Université de Lille et les étudiants de l’esä, inscrits dans les enseignements de Nathalie Stefanov (Prist), ont été invités par Corentin Spriet, responsable de la plateforme de microscopie photonique TISBio, à visiter les laboratoires  de l’équipe « glycobiologie végétale » de UGSF, de l’Université de Lille, UMR8576 .

Présentation par Fabrice Wattebled, chef de l’équipe de glyocobiologie végétale

Comme son site l’indique : « L’équipe de Glycobiologie Végétale s’intéresse à l’élucidation des mécanismes liés au métabolisme de l’amidon et sa régulation selon une approche de génomique fonctionnelle menée chez les organismes modèles Arabidopsis thaliana et Chlamydomonas reinhardtii. »

Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe ?

La visite a commencé par une conférence de Camille Vandromme, doctorante en biologie, portant sur son objet d’étude, l’Arabidopsis thaliana.

Camille Vandromme, doctorante en biologie

Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe interroge Camille Vandromme ? Quel rôle jouent-elles dans la biodiversité ? Comment, du point de vue de l’agriculteur, une plante n’appartenant pas à sa culture, peut-elle être conçue comme nuisible ? Qu’appelle-t-on un mutant pour le végétaliste ? Comment la nature fabrique-t-elle des organismes génétiquement modifiés ? Qu’est-ce que le génie génétique ?

Microscopie

Suite à la conférence de Camille Vandromme, les étudiants ont pu accéder aux salles des microscopes de la plateforme TISBio où travaillait Clémence Simon de l’ Unité de Glycobiologie Structurale et Fonctionnelle, sur un échantillon de lin.  Comment se prépare un échantillon ? Quel type de microscope utiliser pour mettre en évidence certaines hypothèses ? Comment certains microscopes peuvent-ils permettre au chercheur de visualiser l’échantillon en profondeur ? Comment les chercheurs mettent-ils en évidence par l’usage de couleur certains éléments de leur objet d’étude ?

Microscope TISBio

Les équipements

Fabrice Wattebled, chef de l’équipe de glyocobiologie végétale a ensuite présenté les équipements et les salles où sont mises en culture plusieurs espèces. Maud Facon, chercheuse, a décrit le système complexe de culture de pommes de terre in vitro, sytème abrité dans des armoires aux dimensions esthétiques indéniables.

Maud Faon, système de culture de pommes de terre in vitro

Enfin les étudiants on pu observer plusieurs des équipements de l’unité, comme les serres qui pour certaines abritent des OGM, serres dont l’accès est réglementé.

Serres OGM avec station météo pour contrôle des conditions intérieures

Expositions à venir

Les matériaux conceptuels, les connaissances et les différents instruments de la recherche serviront de source à la mise en oeuvre des travaux des étudiants pour les expositions qui se préparent à l’horizon 2019 à la Galerie Commune, et en particulier les expositions :

Eloge des mauvaises herbes, présentant les pratiques des étudiants M1/M2 APV + esä 4ème/5ème année, une exposition réalisée à partir de l’œuvre de Karl Blossfeldt et portant sur la représentation de la nature, dans le cadre d’un workshop avec Anaïs Boudot, artiste invitée par le Centre Régional de la Photographie et la Galerie Commune.
25 avril au 6 mai 2019
Commissariat : Anaïs Boudot + suivi Nathalie Delbard pour l’Université et Leïla Pereira pour l’esä.

Mais aussi pour l’exposition :

Prist / Atmosphère / Art & science

28 février au 15 mars 2019

Exposition réalisée dans le cadre du programme de recherche Images, sciences et technologies au cours duquel les étudiants de l’Esä cheminent au voisinage des scientifiques et philosophes, spécialistes de l’atmosphère. A l’heure du réchauffement climatique, quelles sont les nouvelles formes ou représentations de l’atmosphère ? En partenarait avec le Labex CaPPA.

Date du vernissage : 28 février

Commissariat : Nathalie Stefanov / Corentin Spriet

Olivier Perriquet, Choréomorphisme

CHORÉOMORPHISMES
Une conférence d’Olivier Perriquet, invité par Esa Npdc Dunkerque-Tourcoing dans le cadre du programme de recherche Images, sciences et technologies.
Jeudi 15 novembre 2018
14h – 16h
Salle de culture générale, esä
36 bis rue des Ursulines, 59200 Tourcoing

Le film et le montage de la conférence ont été réalisés par Thibault Barois, stagiaire sur le programme Prist.

Olivier Perriquet est un artiste visuel dont le travail traverse
différents champs, tels que le cinéma expérimental et élargi, la
vidéo, les nouveaux médias, le spectacle vivant ou l’installation, se
référant souvent de façon implicite au langage et à l’imaginaire
scientifiques. Avec une affinité particulière pour l’optique et les
machines de vision, il expérimente depuis environ quinze ans le cinéma
en live et l’installation à l’aide de systèmes de capture et de
projection conçus spécifiquement, déployant un imaginaire qui cherche
à être hors du temps, où apparaissent souvent des images archaïques ou
faisant référence à l’enfance. Diplômé du Fresnoy-Studio National,
parallèlement à un cursus en science, il est actuellement chargé de la
recherche au Fresnoy et enseignant à l’école média/art de
Chalon-sur-Saône.

Olivier Perriquet lors de sa conférence. @Thibault Barois

Visite du laboratoire LOA du labex CaPPA

Philippe Dubuisson. Présentation des activités du laboratoire, introduction des techniques d’observation atmosphérique, focus sur les activités de recherche sur l’électricité atmosphérique  

PRIST-visite-LOA

Le Laboratoire d’Optique Atmosphérique est une Unité Mixte de Recherche du CNRS et de l’Université de Lille, spécialisée dans l’étude des nuages, des aérosols, de leurs précurseurs et de leurs impacts environnementaux (climat, pollution).

Une partie de l’équipe Prist devant Lilliad, Learning Center, Université de

8 novembre 2018

Visite du Laboratoire en optique atmosphérique Unité Mixte –

Visite des instruments développés par le LOA (mini-MIR, microPOL, POLDER, OSIRIS), par Maxime Catalfamo  – Maxime. Catalfamo@univ-lille.fr

Salle d’étalonnage

Présentation des « sphères d’intégration » et de leurs caractéristiques optiques

Maxime Catalfamo présente la salle d’étalonnage du LOA

 

La maquette de 3MI sera réalisée par le Cnes et envoyée sur un satellite en 2020, un projet piloté par Jérôme Reidi.

 

Instrument pour étalonner

 

Cyril Crignon et les étudiants de Prist, Stanislav Kurakin et Jie Cao

Principe et application de la polarisation par Luc Blarel

Principe de la télédétection

Présentation des instruments et de leur complémentarité

Focus sur les photomètres

Focus sur le LIDAR

Sur le toit du LOA, observation des photomètres

 

Description du Lidar, d’après une maquette

Intervention de Nicolas Visez et Marie Choël 

Visite des laboratoires LASIR et PC2A
Nicolas Visez et Marie Choël

Découvertes des équipements : microscope RAMAN, impacteur, chromatographe

Objectifs généraux des visites de laboratoire

– Découvrir les activités scientifiques du laboratoire

– Comprendre le fonctionnement des équipements

– Nourrir les recherches des étudiants en vue de produire des «  réponses plastiques » et des œuvres

– Prise de photos et vidéos des équipements, enregistrement de sons
– Nourrir la production du catalogue de l’exposition

Animation 1. Simulation RAMS-CSU du développement 3D d’un nuage convectif (site du LOA)

 

 

Exposition Master Mind

Master Mind – Galerie Commune Esä


24 / 31 mars 2016

Avec : Jules Barron, Maxime Bouquillon, Julien Bourgain, Elsa Califano, Louis Carmine, Lorine Cornard, Sophia Daveluy Moussaoui, Lucie Dupont, Charles Gallay, Estelle Le, Mathieu Locquet, Jonathan Paquet, Lina Qi
Conduit par : Nathalie Stefanov, Stéphane Cabée
Suivi de production : Claire Malrieux et Anne-Emilie Philippe

Estelle Lee, Brain3000, bois, gravure laser, plexiglas, argile, résine, 40 x 60 cm, 2015

BARRON CARMINE GALLAY E.I.E.JB.LC.CG Esa Npdc 2016

BARRON CARMINE GALLAY E.I.E.JB.LC.CG Esa Npdc 2016

BARRON CARMINE GALLAY E.I.E.JB.LC.CG
Esa Npdc 2016

Mur de la recherche. Processus collectif

Marie Choël , Nicolas Visez, Olivier Schefer, Journée d’étude « Pollens et polluants »

Mardi 23 octobre

L’esä, le Learning Center de Dunkerque et le Labex CaPPA organisent la journée d’étude « Pollinisation ».

Avec : 

Nicolas Visez (maître de conférence au PC2A Physicochimie des processus de Combustion et de l’Atmosphère, Université de Lille) –

Marie Choël (maître de conférence au LASIR Laboratoire de Spectrochimie Infrarouge et Raman, Université de Lille)
 
Olivier Schefer (Professeur des universités en esthétique à Paris 1-Panthéon Sorbonne, membre de l’Institut ACTE)
 
Nicolas Visez et Marie Choël traiteront de cette particule spécifique qu’est le pollen dans l’atmosphère alors qu’Olivier Schefer, Professeur d’esthétique à Paris 1 traitera de Novalis , ce romantique allemand qui a réuni ses pensées sous le titres « Grains de pollens ».

Présentation

 « L’atmosphère que nous respirons est à la fois le lieu et le médium d’un brassage planétaire. Il véhicule à travers le monde quantités de particules de provenances diverses : quand certaines, comme les sables, les sels marins et les pollens, sont naturelles, d’autres sont d’origines urbaines ou industrielles : ce sont des polluants. Les agences de surveillance en font le comptage ; mais quels sont les protocoles et les instruments qui permettent aux scientifiques de les identifier, à dessein d’en mesurer les impacts sanitaires ? Peut-on, à cet égard, établir un lien entre la hausse de la pollution de l’air et l’augmentation des cas d’allergie aux pollens, en observant que les polluants particulaires et gazeux altèrent la composition physico-chimique de ces derniers ? Voilà de quoi viendront nous entretenir deux scientifiques, en s’appuyant sur des images microscopiques d’une troublante beauté. Un philosophe de l’esthétique les rejoindra, pour méditer en quoi les effets de dissémination et de contamination propres au grain de pollen peuvent inspirer une manière de penser et de créer. »
 

Programmation

Marie Choël : La pollution atmosphérique : belle et mortelle ?

Marie Choël est maître de conférences au LASIR (Laboratoire de Spectrochimie Infrarouge et Raman) depuis 2008 (Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de Lille) où elle développe des travaux de recherche sur la pollution atmosphérique par les particules. Marie Choël est spécialisée d’une part dans les prélèvements de particules dans l’atmosphère et d’autre part dans les analyses physico-chimiques à l’échelle du micromètre (taille d’une particule atmosphérique). Ses travaux font partie intégrante des activités de recherche développées dans le projet Labex CaPPA (Laboratoire d’Excellence Chemical and Physical Properties of the Atmosphere). Elle est auteur d’une vingtaine d’articles scientifiques. Plus d’information : profil de Marie Choël sur le site web du LASIR

Son intervention sera centrée sur la pollution particulaire. Les particules atmosphériques proviennent de nombreuses sources (industrielles, urbaines mais aussi naturelles) ce qui leur confèrent des différences importantes dans leurs compositions chimiques et leurs tailles. Ces caractéristiques influencent particulièrement leurs effets sanitaires. Cette présentation sera l’occasion d’interroger les valeurs réglementaires de mesure de la pollution atmosphérique et également de découvrir des images saisissantes de microscopie électronique.

Marie Choël, (maître de conférence au LASIR Laboratoire de Spectrochimie Infrarouge et Raman, Université de Lille

Nicolas Visez : Le pollen est-il un polluant atmosphérique ?

Nicolas Visez est maître de conférences au PC2A (Physicochimie des processus de Combustion et de l’Atmosphère) depuis 2008 (Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de Lille) où il anime une thématique de recherche portant sur les effets de la pollution atmosphérique sur les pollens. Ses recherches s’axent spécifiquement sur les altérations physico-chimiques que les polluants atmosphériques gazeux et particulaires provoquent sur les pollens allergisants. Nicolas Visez est Président régional de l’APPA (Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique). Il est l’auteur d’une vingtaine d’articles scientifiques. Ses travaux font partie intégrante des activités de recherche développées dans le projet Labex CaPPA (Laboratoire d’Excellence Chemical and Physical Properties of the Atmosphere).Plus d’information : suivez le compte twitter de Nicolas Visez @NicolasVisez; consultez le site web du PC2A.

Son intervention portera sur les facteurs environnementaux et l’évolution des modes de vie que l’on suppose impliqués dans l’augmentation de la prévalence de l’allergie pollinique ces dernières décennies. Des exemples concrets de modifications des propriétés biologiques, physiques et chimiques des pollens par la pollution atmosphérique seront décrits.

Nicolas Visez, maître de conférence au PC2A Physicochimie des processus de Combustion et de l’Atmosphère, Université de Lille

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Retour en images sur la conférence « Pollens et polluants » qui s’est tenue au Learning Center – Ville durable de Dunkerque le mardi 23 octobre 2018.

Cet événement s’inscrit dans un cycle de conférences mené par l’Esä dans le cadre du programme de recherche Images, sciences et technologies. Cette année, les acteurs du programme se confrontent à l’étude de l’atmosphère et tentent à travers lui de comprendre les mécanismes de l’anthropocène.

Nous tenons à remercier Marie Choël, Olivier Schefer et Nicolas Visez qui ont partagé, lors de cette conférence, le fruit de leurs recherches avec les étudiants.
Mise en oeuvre : Nathalie Stefanov et Cyril Crignon
crédit photo : Juliette Gadenne

Nous remercions le Learning Center Ville durable de la Halle aux sucres, et en particulier Christine Masson, qui en assure la coordination scientifique, Caroline Vyve, secrétaire et, bien sûr, Marnix Bonnike, son directeur.

Module Co-création art & science – Polytech’Lille / ÉSÄ

Exposition Air Fictions, autour de Enantiodromia de Morgane Josse. Christophe Chaillou à gauche et Pablo Rojo à droite. Galerie Commune, 2019
Stanislav Kurakin présente sa pièce devant les étudiants de Polytech

Présentation

Les collaborations entre artistes et ingénieurs tendent aujourd’hui à s’accélérer. Ce module permet d’en faire l’expérience, en faisant travailler les étudiants ingénieurs de Polytech’Lille avec les étudiants artistes de L’école supérieure d’art du Nord-pas-de-Calais (ÉSÄ). Le module comprend une initiation à l’histoire des oeuvres situées à l’interface des arts et des sciences. Il se poursuit par la rencontre avec un artiste contemporain, Dewi Brunet, dont les oeuvres complexes, dotées de formes et matériaux innovants, sollicitent les compétences en ingénierie, transformant l’ingénieur en co-créateur de l’oeuvre. Enfin, le module amène l’étudiant ingénieur à répondre aux questions et besoins que se posent dix étudiants en art au sujet de leur installation artistique et à inventer des solutions innovantes en dialogue avec ces jeunes artistes dont les oeuvres seront présentées du 28 février au 15 mars février 2019 à la Galerie Commune (ÉSÄ Tourcoing).

Ce module s’inscrit dans le parcours Prist art & science qui interroge cette année le réchauffement climatique par une approche artistique et scientifique, en partenariat avec le labex CaPPA.

Polytech’Lille – Ecole supérieure d’art du Nord-pas-de-Calais (ÉSÄ)

Étudiants concernés : Niveau Master / étudiants Polytech ; étudiants ÉSÄ

Porteurs du projet : Polytech’Lille : Christophe Chaillou – Rodolphe Astori

ÉSÄ : Martial Chmiélina – Nathalie Stefanov – Stéphane Cabée – Marie Lelouche. Avec la participation de Corentin Spriet, Ingénieur CNRS, plateforme TISBio 

Étudiants ingénieurs : Augustine Boulin, Ines Bousseliou, Axel.Croce, Dorielle Devorsine, Ronnie Mve Mebale, Danielle-Nancy Peter-Bike, Pascal.Teyssere, Antoine Untereiner, Ji Yang

Étudiants en art : Ghyzlene Boukaila, Qi Han, Morgane Josse, Stanislav Kurakin, Alice Letourneux, Soumaya Menouar Menari, Alexandre Riés, Rémy Thellier.

Séances antérieures au Module art & science

Jeudi 18 octobre – 18h30 – Polytech’Lille

Sujet : Les projets de co-création art & science comme accélérateurs d’idées

Avec : Nathalie Stefanov, historienne de l’art, responsable du Programme de recherche Images, sciences et technologies (Prist) – Stanislav Kurakin, étudiant artiste, Corentin Spriet, Ingénieur de recherche CNRS.

Jeudi 13 décembre – 11h00 – 14h00 – Polytech’Lille

Dix étudiants art de l’ÉSÄ présentent sous une forme courte et en image leur projet pour lesquels ils ont besoin de compétences / ingénieur. Une visite du Fabricarium est ensuite organisée pour les étudiants ÉSÄ.

Encadrement : Nathalie Stefanov – Stéphane Cabée – Christophe Chaillou – Rodolphe Astori

Première rencontre entre les étudiants de Polytech’lille et les étudiants de l’ÉSÄ, le 13 décembre, pour préparer le module.

Avec les enseignants : Stéphane Cabée, Nathalie Stefanov (ÉSÄ) ; Rodolphe Astori, Christophe Chaillou (Polytech’lille) et Fabien Jonckheere (Fabricarium)

 Janvier 2019

Vendredi 11 janvier – Mardi 22, Mercredi 23 et Jeudi 24 janvier le matin . Soutenance : vendredi 25 après-midi.

Objectif :

Articulé à l’objet d’étude Atmosphère, en lien avec les matériaux des laboratoires LOA et PC2A, faire travailler les étudiants ingénieurs de Polytech’Lille et de l’ÉSÄ, sous la forme de binôme, au développement technique et technologique de leur projet pour l’exposition Prist (28 février – 15 mars / Galerie Commune).

Déroulé :

Vendredi 11 janvier

ÉSÄ – 36 bis rue des ursulines – 59 000 Tourcoing

9h30 – 12h30

En présence des étudiants Ingénieur et Art.

  • Présentation par Nathalie Stefanov du Programme.

N. Stefanov Conférence Polytech, 11 janvier 2019

  • Intervention de Christophe Chaillou sur la méthodologie des ingénieurs (Fiche technique, cahier des charges).
  • Courte présentation par les étudiants Polytech et l’ÉSÄ de leur spécialisation.

14h00 – 18h00

Intervention de l’artiste Dewi Brunet (sélectionné pour Watch this space) : élaboration d’un projet commun entre étudiants ingénieur et art.

Travail en binôme centré sur les questions posées par les projets des étudiants en art. Fin de journée : visite des équipements de l’ÉSÄ (Galerie Commune, menuiserie, salle informatique, imprimante 3D, salle de sculpture, de typographie, de peinture, de sérigraphie). Les objectifs et leur mode de réalisation sont posés à la fin de la journée (rédaction du cahier des charges).

Mardi 22 – Mercredi 23 et Jeudi 24 le matin (9h30 – 12h30) 

Les binômes se coordonnent pour le lieu : Polytech ou ÉSÄ en fonction des besoins.

Travail en binôme centré sur les questions posées par les projets des étudiants en art.

Vendredi 25 après-midi : Bilan du Module par les enseignants de Polytech et de l’ÉSÄ.

Référents : Christophe Chaillou, Rodolphe Astori, Fabien Jonckheere, Nathalie Stefanov, Stéphane Cabée, Marie Lelouche et Silvain Vanot

Renseignements : nathalie.stefanov@esa-n.info – 

Résumé des projets :

11 reçus le 19/12/2018 sur 20 étudiants (placés dans l’ordre de leur réception).

Thellier Remy

« Souffler, c’est faire monde, de fondre en lui et dessiner à nouveau notre forme dans un exercice perpétuel ». En me reposant sur le livre d’Emanuele Cocía, La vie des plantes, une métaphysique du mélange, paru en 2016 , je visualise un dispositif permettant aux spectateurs de faire apparaître une ou plusieurs vidéos à l’aide de l’intensité de leur souffle. Contrainte de la luminosité de la galerie de Tourcoing , pourquoi pas relier un ou des capteurs directement sur des télévisions ou à un relais, un ensemble disposé à la hauteur des yeux. Plus il y a de l’intensité dans le souffle, plus l’image de la vidéo est nette et poursuit sa lecture. Mais dès que la captation du souffle s’atténue, l’image s’obscurcit et par conséquent inerte.

Ghyzlène Boukaila – Axel croce

Mésoclimat (titre provisoire)

« L’installation Art/ Science parlera du climat actuel en France. En effet chaque samedi depuis quelques mois des manifestants sortent dans les rues. Leur lutte s’inscrit dans une continuité, sous forme d’actes. Le réchauffement climatique est au coeur des débats. Mésoclimat fera le parallèle entre les mouvements sociaux hebdomadaires et les datas de relevés atmosphériques. L’idée serait de faire dialoguer des témoignages de mouvements sociaux et un constat environnemental. Le spectateur se retrouvera entre deux sources de données, l’une proposant des témoignages faits par des manifestants lors des différents actes par le biais de téléphones suspendus dans l’espace, et l’autre un constat des actions anthropiques sous formes de relevés atmosphériques projetés sur le parcours du spectateur, en suivant la chronologie des actes. »

Ronnie Mve Mebale, Soumaya Menouar

Plan Canari : APPLICATION INTERPRÉTATIVE DE L’ATMOSPHÈRE AMBIANTE Je veux créer une application Android pour tablette. J’ai commencé le programme sous Processing, langage proche du Javascript. Il fonctionnera comme une Réalité Augmentée. Pour le moment, je continue à le développer pour, qu’à partir d’une photo et de données sonores prises par la tablette en un instant (T), il génère un algorithme interprétant l’atmosphère ambiante de cet instant. Le programme : Il synthétise la photo en nuage de points et lui applique un mouvement similaire à ceux des nuages et des turbulences. Le visuel sera proche d’une photo s’animant en vidéo de ciel nuageux plus ou moins turbulent en fonction des variables sonores (de T). J’aimerais être aidée sur le développement et l’optimisation de cette application que j’ai décrite très brièvement et qui est le prolongement de mon détecteur de couleurs. J’aimerais éventuellement la passer sur Unity (langage C#), et la rendre compatible à différents supports Android.

Inès Bousseliou – Morgane Josse

Pour mon projet plastique, j’ai décidé de réaliser une sculpture animée au fonctionnement, qui je crois est, relativement simple. Elle se compose d’un socle sur lequel est fixée une tige maintenant un sablier, possédant un aimant à chaque pôle. Le sable de celui-ci a été remplacé d’un côté par de l’eau et de l’autre du pétrole. Il se mettra alors en mouvement par attraction magnétique, grâce aux aimants installés sur les moteurs rotatifs situés à chaque extrémité du sablier. Je vous joint un schéma qui vous permettra de me comprendre d’avantage. J’ai pour ce projet deux questions qui me viennent: La première, je ne parviens pas à ce jour à me procurer du pétrole, je voulais donc savoir par quel autre liquide, possédant les mêmes propriétés physiques, pourrais-je le remplacer? Et la seconde, comment obtenir une synchronisation des deux moteurs rotatifs (de type moteur à micro-onde)? « 

Alice LETOURNEUX , Pascal Teyssere

Mon projet sera un bloc carré suspendu au plafond, qui s’élèvera et descendra lentement à rythme régulier, par un système de poulie automatisé (j’aurai besoin d’aide d’étudiants Polytech’lille); il diffusera via casque (fil assez long), enregistrements sonores de vent (isolés de bruits parasites) captés à différentes hauteurs. Le matériau de la caisse reste à définir selon poids supportable par le plafond Galerie commune.

Antoine Untereiner – Stanislav Kurakin

Mon projet se résume en une installation qui modifie les fonctions d’un ancien vidéo-projecteur. Le projecteur a été démonté de telle manière à ce que les trois filtres (rouge, vert et bleu) et les espaces entre eux soient accessibles. Il s’agit d’installer au sein de l’appareil un jeu de lentilles, miroirs et lumières afin de capter les “vues” à l’intérieur du projecteur et les envoyer vers l’extérieur. Le système doit produire une image en mouvement : j’ai prévu donc d’actionner les lentilles/miroirs/lumières avec des petits moteurs simples reliés à une arduino. Anthroposcéptique – société du spectacle – structuralisme – architecture – histoire du cinéma – captation et transformation du réel

Alexandre Ries – Dorielle Devorsine – Ji Yang

Titre provisoire: Jouer à dieu , Installation vidéo Mon projet s’inspire d’une technique scientifico-chimique (géo-ingénierie) au service de l’Homme. Il s’agit de « l’ensemencement des nuages » qui consiste à bombarder un nuage d’iodure d’argent et de sel depuis un avion afin de provoquer une réaction chimique et de provoquer de la pluie. J’aimerais interroger la légitimité d’une telle pratique d’un point de vue éthique de même que d’un point de vue écologique. Dispositif: il s’agira d’une projection vidéo sur un mur, puis une machine à fumée diffusera de la fumée par le dessous de la projection et l’image se diffusera sur la fumée. Mes essais sur fumée n’étant pas concluants, je cherche à trouver une meilleure solution avec ce dispositif.

Danielle Peter et Han Qi

Présentation et objectifs du projet
Le travail de Han Qui qui représente un mélange de différentes matières (béton, pierre…) dans lequel nous y trouvons des fossiles technologiques (morceaux de clavier d’ordinateur par exemple), doit être filmé et projeté de la manière suivante :
– 3 Caméras connectés à un PC filment le mélange sous différents angles

–  Le projecteur connecté au PC, doit pouvoir afficher sur un même écran :
– Une vidéo de l’espace futur (vidéo virtuelle en 3D)
Les trois vidéos des 3 caméras (représentant le réel, de ce monde « post-
humain »)

Soutenances du vendredi 25 janvier à Polytech Lille

25 janvier à Polytech’Lille – soutenance des projets du Module.
Stanislav Kurakin et Antoine Untereiner, modification d’un ancien vidéo-projecteur
Conception terminée du moteur composé d’une carte Shield et d’un Arduino, de deux adaptateurs, ainsi que d’un moteur lève-vitre de voiture récupéré. Pascal TEYSSERE, Alice LETOURNEUX
Travail conjoint de colorisation des images satellites, Ji Yang et Alexandre Ries
Morgane Josse et Alice Letourneux
Antoine Untereiner sur la pièce coproduite avec Stanislav Kurakin
Thellier Rémy et Augustine Boulin Découpeuse laser pour la fabrication de la boîte