AMANDINE AUGUSTAK

Position perdue, Installation vidéo, dimensions variables, 2022

Mon travail s’ancre dans la volonté de proposer au spectateur l’expérience de l’espace-temps où différents êtres vivants se confrontent. Il s’agit de paysages qui proposent aux sens du spectateur des espaces transitoires où la mémoire, la temporalité et la durabilité des éléments sont questionnées. Ce travail explore les micro-mondes pour mieux penser les problématiques globales du monde.

Position perdue est une installation interrogeant la métamorphose du vivant. Elle se constitue d’un aquarium qui vient accueillir une gelée d’organismes vivants microscopiques représentant la naissance et le cycle de la vie. Cette gelée vient se développer dans l’espace, contrainte par un deuxième élément qui lui aussi est indissociable à la vie : l’eau. Cette eau a été récupérée au bord de la mer, là où se situent de nombreuses usines travaillant le minéral afin d’en produire des sources d’énergie. Or ces usines rejettent de nombreux polluants. Il s’agit d’éléments et espaces contradictoires : la vie et sa destruction.

Dans ce processus de morphogenèse, une projection d’éléments naturels en transition vient prendre forme à travers la dualité des deux éléments. De nouvelles formes, de nouveaux paysages viennent se recréer, laissant place au phénomène de la matière, à sa substance.

Installation réalisée en collaboration avec Corentin Gielen, dans le cadre du Module de co-création Arts et Sciences,  Polytech’Lille-Esä.